Dans le cadre de la 7e édition du Sommet du repreneuriat, le Centre de transfert d’entreprise du Québec (CTEQ) dévoile la toute première étude nationale du repreneuriat au Québec avec l’appui du ministère de l’Économie, de l’Innovation et de l’Énergie.

Cette étude réalisée sous la direction de Marc Duhamel et l’équipe du CTEQ présente un décompte national du nombre de transferts d’entreprises au Québec au cours de la période 2015-2021. L’étude fait l’analyse d’une nouvelle base de données administratives composée de 188 000 PME chaque année en moyenne.

RETOMBÉES ÉCONOMIQUES ET FINANCIÈRES DU REPRENEURIAT

L’étude estime que les transferts d’entreprise impliquent jusqu’à 26 G$ d’actifs et touchent jusqu’à 120 000 employés chaque année en moyenne. L’étude nationale révèle également que les entreprises ayant subi un transfert de propriété figurent parmi les plus performantes au Québec : elles affichaient en 2021 des revenus annuels moyens de 4,8 M$, soit 9,2 fois plus que ceux générés par les entreprises nouvellement créées.

LE REPRENEURIAT DÉSORMAIS PLUS IMPORTANT QUE LA CRÉATION D’ENTREPRISES

En 2021, le Québec a enregistré plus de 8 600 transferts d’entreprises, marquant une hausse significative de 32,1 % par rapport à 2015. Pour la première fois, le repreneuriat dépasse la création de nouvelles entreprises, marquant un tournant historique pour l’économie québécoise et cela malgré un contexte économique difficile, affecté à la fois par l’inflation, les taux d’intérêt élevés et la pénurie de main-d’œuvre.

DE L’INTENTION À L’ACTION

L’étude révèle également que 91 % des intentions de transfert d’entreprise entre 2015 et 2021 se sont concrétisées. Ceci suggère que l’ampleur de la récente vague des intentions de transfert d’entreprises présage une augmentation significative dans les années à venir. Selon les données de Statistique Canada, 9,0 % des PME du secteur privé au Québec, ce qui représente environ 24 000 entreprises, envisagent de vendre ou de transférer dans l’année à venir. Cette tendance devrait également stimuler la demande en formations, en financements et en services-conseil, tous des essentiels afin d’accompagner efficacement les entrepreneurs dans le processus de transfert.

« Aujourd’hui, nous marquons un tournant dans l’histoire du repreneuriat au Québec avec la publication de la toute première étude nationale sur le sujet. Cette étude valide nos observations des dernières années sur le terrain et nous sommes particulièrement frappés de voir que le repreneuriat occupe maintenant une place plus importante que la création de PME au Québec », déclare Alexandre Ollive, président-directeur général du CTEQ.

« La première étude nationale du repreneuriat, que nous présentons aujourd’hui, marque une étape charnière, car elle amorce une nouvelle ère de la cartographie du repreneuriat au Québec. De plus, cette étude favorise l’avancée des connaissances en effectuant des analyses détaillées qui permettront de proposer des solutions concrètes pour répondre aux besoins complexes du marché de la relève d’entreprises », mentionne pour sa part Marc Duhamel Ph.D, directeur scientifique de l’ORTEQ.

DESJARDINS, PREMIER MEMBRE FONDATEUR DE L’ORTEQ

Desjardins soutient non seulement financièrement l’observatoire du CTEQ, mais aussi met à profit son expertise en matière de transfert d’entreprise. Présente à l’échelle québécoise, l’expertise terrain de Desjardins permettra d’améliorer la quantité et la qualité de l’information sur le repreneuriat.

« Grâce à l’implication de Desjardins comme premier membre fondateur de notre observatoire, le CTEQ peut s’appuyer sur une connaissance et une expérience solide en matière de transfert d’entreprises afin de développer les connaissances et favoriser la prise de décision éclairée des acteurs de l’écosystème repreneurial au Québec », ajoute Alexandre Ollive.

« Cette étude confirme que nous sommes au cœur d’une vague de transferts d’entreprises qui fait du repreneuriat un enjeu économique de premier plan pour le Québec. Par ce partenariat, Desjardins veut accentuer son accompagnement et encore mieux répondre aux besoins grandissants des entreprises dans la planification de leur relève entrepreneuriale. Nous voulons du même coup créer un écosystème qui permet à davantage de jeunes, de femmes et de nouveaux arrivants de se lancer en affaires avec le repreneuriat », affirme le président du Mouvement Desjardins, Guy Cormier.

À propos du Centre de transfert d’entreprise du Québec

Chef de file du repreneuriat au Québec, le CTEQ est un organisme de développement économique qui offre une solution unique combinant une équipe-conseil en transfert d’entreprise et une plateforme confidentielle de mise en relation entre acheteurs et vendeurs de PME. Service-conseil neutre et personnalisé – Occasions d’affaires – Réseau d’affaires – Formations et événements sont offerts afin de donner les meilleures chances de succès pour la réalisation d’un projet de vente ou d’achat d’entreprise. Le CTEQ possède une expertise dans tous les secteurs d’activités et des mandats dédiés aux milieux de la culture, du tourisme, de la reprise collective et auprès des groupes sous-représentés en entrepreneuriat. Présent dans toutes les régions du Québec, le CTEQ est soutenu par le ministère de l’Économie, de l’Innovation et de l’Énergie du Québec. ctequebec.com