Femme de 38 ans retrouvée sans vie : Meurtre ou suicide à Rosemont

Courtoisie du Service de police de la Ville de Montréal


C’est véritablement l’autopsie prévue mardi qui pourrait lever le voile sur les circonstances exactes du décès d’une femme de 38 ans retrouvée dans un appartement de l’avenue Bourbonnière, près de l’avenue Laurier, dimanche en fin d’après-midi.


Les experts légistes du Laboratoire de sciences judiciaires et de médecine légale devront déterminer si les blessures mortelles ont été infligées par une tierce personne ou si elles résultent d’un acte volontaire de la part de la victime. Les résultats de l’autopsie seront décisifs pour faire avancer l’enquête.


Rappelons que la victime présentaient des blessures mortelles par arme blanche lors de la découverte. Devant le fait que la dépouille de la victime portait des marques évidentes de violence, les autorités ont tout d’abord traité l’affaire comme un potentiel meurtre. Cependant, des éléments relevés par les techniciens en identité judiciaire et les enquêteurs des crimes majeurs ont semé le doute quant à cette hypothèse initiale. L’idée que la victime aurait pu se blesser elle-même n’est désormais pas exclue.


Un homme de 49 ans, présent sur les lieux, a été interpellé et conduit au poste de police pour interrogatoire. Connu des services de police pour son passé criminel, il a été libéré sans accusation. Il reste cependant un « témoin important » dans cette affaire, bien que son implication directe dans la mort de la femme ne soit pas encore établie.


La scène de crime a été minutieusement analysée par les enquêteurs, qui cherchent à comprendre ce qui s’est réellement passé dans cet appartement. Les détails relevés pourraient orienter l’enquête dans une direction ou une autre, mais pour l’instant, les autorités classent l’affaire comme une « mort suspecte ».