Ce mercredi 20h, à Une époque formidable, Stéphan Bureau explore trois phénomènes bien de notre temps : le pouvoir de la beauté, le choix de se marier à soi-même et la solitude chez les jeunes. Une réflexion sur la façon dont notre époque redéfinit les rapports à soi et aux autres.
LE PRIVILÈGE DE LA BEAUTÉ
L’apparence physique, traditionnellement perçue comme un simple attribut personnel, est aujourd’hui devenue une monnaie d’échange et un facteur de discrimination. Les statistiques montrent qu’elle influence les salaires, les opportunités professionnelles et même les peines de prison, confirmant ainsi l’existence d’un « pretty privilege ». Ce phénomène met en lumière une société où la forme l’emporte sur le fond, attribuant à la beauté des qualités comme l’intelligence ou la compétence, en raison de l’effet de halo. Le revers de la médaille, la « beauty penalty », montre que ce privilège est à double tranchant, surtout pour les femmes. Elles sont souvent objectifiées et moins prises au sérieux, voire pénalisées pour être « trop jolies ».
Invités :
● Megan Lynch, avocate
● Joey Scarpellino, comédien
● Chiara Piazzesi, sociologue
SE MARIER À SOI-MÊME
Se marier à soi-même ne signifie pas nécessairement renoncer à la vie de couple : il s’agit surtout d’un rappel qu’il ne faut pas dépendre de quelqu’un pour se sentir entier.ère et épanoui.e. Qu’est-ce qui pousse les gens à entreprendre une telle démarche ? Pour certains, le geste est purement symbolique et passe par l’achat d’une bague ; pour d’autres, il prend la forme d’une véritable cérémonie, célébrée devant leurs proches. Seriez-vous prêts à vous choisir ?
Invités :
● Nathalie Bergeron, photographe, mariée à elle-même
● Marie-Claude Savard, animatrice, mariée à elle-même
LES JEUNES SE CHERCHENT DES AMIS
Depuis quelques années, le sentiment de solitude des jeunes a rattrapé celui des aînés. Ce phénomène est expliqué en partie par les effets de la pandémie sur les relations sociales et les réseaux sociaux qui isolent de plus en plus les 18-24 ans.
Pour tenter de briser cet isolement, une jeune femme dans la vingtaine a lancé une page Facebook afin de se trouver des ami.e.s. Le succès a été immédiat : ils sont maintenant plus d’une dizaine de milliers de jeunes à s’y être inscrits dans le même but.
Invités :
● Cécile Van de Velde, professeure de sociologie à l’Université de Montréal
● Amira Hammami, créatrice de contenu et fondatrice du groupe Facebook «Les amis pas d’amis»
● Raphaël Flamand, membre du groupe Facebook
● Mégane Paré, membre du groupe Facebook
● Judith Fetzer, entrepreneure, conférencière et animatrice du podcast Un café avec Judith Fetzer
Une époque formidable, le mercredi à 20 h
À la télé, sur video.telequebec.tv et sur l’appli Télé-Québec