Les enquêteurs de la Section de l’exploitation sexuelle du Service de police de la Ville de Montréal (SPVM) ont procédé récemment à l’arrestation de Koceila Louali pour plusieurs infractions en lien avec de l’exploitation sexuelle. Les enquêteurs ont des raisons de croire que cet individu aurait pu faire d’autres victimes mineures et majeures dans la grande région de Montréal.
Koceila Louali a comparu au palais de justice de Montréal une première fois, le 2 juillet dernier, pour répondre à différents chefs d’accusation, dont proxénétisme, agressions sexuelles, contacts sexuels et avantages matériels provenant de la prestation de services sexuels, pour des événements s’étant déroulés de 2012 à 2021 et ayant fait plusieurs victimes.
Le suspect est présentement incarcéré et en attente de son enquête sur remise en liberté à la suite de son arrestation par les enquêteurs du SPVM, le 6 juillet dernier, pour de nouvelles accusations en matière de production et distribution de pornographie juvénile, entente concernant une infraction d’ordre sexuel à l’égard d’un enfant, proxénétisme, entrave à la justice et non-respect des conditions.
Victimes additionnelles
Toute personne qui aurait été victime ou qui connaît quelqu’un qui aurait pu être victime de Koceila Louali est invitée à se rendre à son poste de police local ou à communiquer avec le 911 afin de déposer une plainte officielle ou pour faire une déclaration à cet effet. Toute personne additionnelle qui souhaite partager de l’information, de façon anonyme et confidentielle, peut le faire en communiquant avec Info-Crime Montréal au 514 393-1133 ou via le formulaire de signalement disponible sur le site infocrimemontreal.ca.
Koceila Louali, qui est âgé de 48 ans, mesure 1,80 m (5 pi 11 po) et pèse 84 kg (185 lb). Il a les cheveux gris, les yeux bruns et se fait régulièrement appeler Maître K. Il éprouve aussi des problèmes de vision.
Unification des forces et protection des victimes
Puisque plusieurs victimes ont été identifiées, la structure de gestion des enquêtes sur les crimes en série (GECS) a été déployée. Il s’agit d’une structure de commandement unifiée au sein de laquelle les services de police québécois travaillent en partenariat afin d’identifier les crimes commis par des prédateurs et de procéder à leur arrestation. Coordonnée par la Sûreté du Québec, la GECS vise à mettre en commun des ressources policières et à mieux protéger les victimes d’agression sexuelle.