Ricova collaborera pour les opérations du centre de tri de Lachine

Courtoisie

Après plusieurs semaines de négociations pour régulariser le surplus des matières recyclables au centre de tri de Lachine, Ricova a convenu ce matin (14 septembre) avec les autorités municipales montréalaises de poursuivre les efforts pour trouver des débouchés pour les matières accumulées sans arrêter les opérations.

« Il n’y a pas de marché suffisant au Québec pour l’ensemble du volume recyclé dans la province, particulièrement parce que les matières collectées à la source sont fortement contaminées », précise Dominic Colubriale, président-directeur général de Ricova. Le resserrement des critères internationaux sur l’exportation de matières recyclables a mené à une accumulation insoutenable de ballots dont il fallait informer la Ville.

Dès octobre 2020, Ricova a déclaré à la Ville de Montréal que l’équipement installé au centre de tri de Lachine, ainsi que le processus de construction de l’usine, étaient inadéquats pour répondre au volume de matériaux recueillis à Montréal. « Étant donné que le centre de Lachine n’appartient pas à Ricova, il a été difficile de résoudre le problème, car l’équipement de Machinex n’a pas atteint le niveau requis pour répondre aux critères d’acceptation provisoire. Nous n’avions pas le pouvoir de prendre des décisions, cela nous bloque depuis 18 mois », poursuit Dominic Colubriale.

Les échanges continueront avec la Ville afin d’en arriver à une solution et Ricova assure son entière collaboration pour le maintien de la collecte et du tri des matières recyclables à Montréal.

« Nous continuons de progresser dans les deux autres centres de tris que nous opérons à RSC Saint-Michel et à Ricova Chateauguay. Nous avons été proactifs et procédé à l’achat et l’installation des équipements adéquats pour atteindre les standards internationaux. Nous sommes confiants d’y arriver d’ici la fin de l’année 2022. Nous demeurons positifs et confiants d’en arriver à des solutions en collaboration avec la Ville de Montréal », conclut Dominic Colubriale.