Un vent nouveau souffle sur le Festival du Monde Arabe de Montréal en pleine effervescence post pandémique. Avec le retour à la normale, la 23e édition du FMA embrasse à bras-le-corps le thème Corporel : Quand la chair dicte le récit et sa programmation en trois volets Arts de la Scène, Espace Aleph, Salon de la Culture TV5 et Cinéma.
L’incontournable événement de la culture arabe se tiendra du 29 octobre au 13 novembre pour présenter les créations d’artistes locaux et internationaux, des projections de films, des débats et des conférences.
À ne pas manquer!
Ayant marqué de leur sceau l’identité du Festival lors de précédentes éditions, trois créations sont revisitées avec de nouvelles têtes d’affiches :
Tribales qui marie les traditions nomades aux tendances musicales modernes avec Mounir Troudi, DuOud et Dalaijargal Daansuren ouvre le Festival le 29 octobre au National.
Les Possédés (transe, électro, soufie et gnawa) avec Ahmad Azrak et Lena Chamamyan et Harem (exploration du corps oriental féminin), avec la chanteuse Hela Melki et deux pointures de la danse orientale au masculin, Ilhan Karabacak et Shahrokh Moshkin-Ghalam, seront présentés au Théâtre Maisonneuve, les 12 et 13 novembre respectivement.
Le 6 novembre au Théâtre Plaza une nouvelle création intitulée Jassad (corps), les dunes enchantées met en relief la poésie du dire et de la chair avec la chanteuse Leïla Gouchi qui interprète le répertoire d’amour et de désir de la chanson arabe.
Le grand guitariste flamenco Juan Carmona propose un voyage initiatique au cœur de la musique andalouse, de Bagdad à Cordoue. Le 9 novembre au Théâtre Paradoxe.
Mêlant blues, chaâbi, gnawa, mais aussi balades celtiques et berbères, le spectacle de Cheikh Sidi Bémol, Chouf! appelle à l’éveil de nos consciences dans une ambiance rock n’roll. Le 11 novembre au Théâtre Corona.
Espace Aleph met à l’avant plan les artistes locaux – c’est gratuit!
Espace Aleph propose des créations originales mettant en vedette plus d’une dizaine d’artistes locaux, entre autres : La danseuse MariA, le oudiste Mohamed Masmoudi et le percusionniste Ziya Tabassian.
On aime les débats au Salon de la Culture – présenté par TV5
Débats, tables rondes, rencontres poétiques et des ateliers sur l’exil et les corps déracinés, la philosophie soufie et la transcendance des corps, la libération sexuelle et son expression en Orient et en Occident, le symbolisme du tatouage dans le monde arabe.
Cinéma du Musée
Haut et Fort le nouveau film de Nabil Ayouch (Maroc) met en lumière le quotidien de jeunes marocains qui tentent de s’émanciper du poids des traditions par le rap. Également au programme les films Halfaouine de Férid Boughedir (Tunisie), La Source des Femmes de Radu Mihăileanu (France) et La Loi de Téhéran de Saeed Roustaee (Iran).