C’est avec une immense fierté que le Palais des congrès de Montréal recevra la deuxième partie de la 15e Conférence des Parties (COP15) du 1er au 19 décembre 2022. Plus de 10 000 dignitaires, spécialistes et délégués issus de 196 gouvernements sont attendus à cette occasion, pour un total estimé de 84,5 millions de dollars en retombées économiques.
La COP15, qui avait débuté à Kunming en Chine à l’automne 2021, a finalement été déplacée en urgence face à la résurgence des cas de COVID-19 et la mise en place de mesures sanitaires strictes dans ce pays. Puisqu’elle abrite le siège du Secrétariat de la Convention sur la diversité biologique des Nations unies, et grâce à sa solide réputation pour la réception d’événements majeurs, Montréal est apparue comme l’hôte idéale pour cette conférence d’envergure planétaire.Le Palais aux commandes logistiques : une agilité sans précédent
La COP15 représente le plus grand événement reçu par le Palais des congrès depuis le début de la pandémie, à la fois par sa durée, par sa complexité et par le niveau de sécurité requis.
Services alimentaires et services d’accueil 24/7, coordination des nombreux effectifs, productions techniques et audiovisuelles complexes, haute sécurité: avec cinq mois d’organisation à sa disposition, contre deux ans habituellement, l’équipe du Palais réalise un véritable tour de force pour faire de cet événement un succès.
Flexibilité et disponibilité seront les maîtres mots des employés du Palais pour assurer la tenue de cet événement d’ampleur – un dévouement à souligner alors que le Québec connaît une pénurie de main-d’œuvre depuis plusieurs mois. Il s’agira d’une démonstration mondiale de l’expertise montréalaise pour l’accueil d’événements prestigieux et d’envergure exceptionnelle.Des retombées intellectuelles et sociales uniques
La COP15 représente une opportunité phénoménale d’engager des conversations de fond, en réunissant de multiples instances gouvernementales, communautaires, universitaires et civiles. On estime que 70 % des participants proviendront de l’extérieur du Québec ; ces discussions marqueront ainsi le début d’un virage sociétal à l’échelle internationale.
Le taux d’inscription à cette COP15 est sans précédent dans l’histoire de la Conférence, et toutes les sphères civiles et gouvernementales seront représentées, entre autres par des spécialistes en environnement et biodiversité, des représentants de communautés autochtones locales, des organismes et des institutions officielles.
L’ensemble des retombées sociales et intellectuelles de cet événement pourra être mesuré et répertorié précisément après la tenue de la COP15, avec la signature de nouveaux engagements internationaux en matière de biodiversité.
En effet, des actions concrètes pour la planète sont attendues à l’issue de cette nouvelle COP, alors qu’aucun des objectifs fixés en 2010 au Japon, à l’occasion de la 10e Conférence des Parties, n’a été atteint. Devant la montée des engagements citoyens face aux changements climatiques et aux effets néfastes de certaines industries sur l’environnement, ce rassemblement à haut niveau aura pour objectif de mettre en place des accords afin de protéger la nature et de mettre un frein à la destruction de la biodiversité dans le monde entier.Citations
« L’arrivée de la COP15 est un événement absolument majeur, qui requiert une expertise et un savoir-faire exceptionnels de la part des équipes du Palais et de ses partenaires. Je suis fière de voir déployés un engagement et une mobilisation aussi forts sur le terrain, pour faire de cet événement international un succès. Dans un contexte de remise en question planétaire, il est plus que jamais primordial de créer ces discussions de fond qui entraîneront de vraies retombées à l’avenir », a déclaré Emmanuelle Legault, PDG du Palais des congrès de Montréal.
« Vivre en harmonie avec la nature deviendra une réalité lorsque la biodiversité sera entièrement conservée, protégée et rétablie, lorsque nous serons parvenus à maintenir les écosystèmes et à assurer le partage juste et équitable des ressources. Les scientifiques ont averti le monde : il s’agit de notre dernière chance de faire une différence. J’ai bon espoir que le message atteindra sa cible, pour veiller à ce que la COP15 donne naissance à un cadre mondial de la biodiversité post-2020, qui sera à la fois transformateur, innovant et réalisable », a ajouté Elizabeth Maruma Mrema, Secrétaire exécutive de la Convention sur la diversité biologique.