Action Montréal s’engage à réduire la taxe d’affaires des petits commerçants

Courtoisie

Action Montréal dévoile un tout nouvel engagement électoral concernant les taxes d’affaires des petits commerçants à Montréal.

Gilbert Thibodeau, chef d’Action Montréal s’engage : « Réduire la taxe d’affaire des petits commerçants que l’on qualifie de commerce de proximité. »

Monsieur Thibodeau mentionne aussi que le commerce de proximité désigne les commerces pratiquant la vente au détail dans lesquels le consommateur se rend fréquemment, voire quotidiennement. Il inclut également des commerces implantés dans certaines rues qui croisent plusieurs quartiers ; Mont-Royal, Ste-Catherine, St-Denis, Fleury, St-Hubert, Sherbrooke, etc …

Monsieur Thibodeau tient aussi à préciser que plusieurs personnes, petites familles, veulent s’établir à Montréal à cause de la vie de quartier. À défaut de le reconnaître par les élus, ce sera l’exode de plus en plus rapide des petits commerçants vers la banlieue de Montréal. Dans tous les arrondissements de Montréal, il y a la puissance incroyable des petits commerces. Ce sont eux qui facilitent la vie des résident(e)s.

Il ajoute que les travaux nécessaires aux infrastructures de Montréal font en sorte qu’une vie de quartier peut être complètement chambardée. Le revenu quotidien de plusieurs petits commerces diminue rapidement, mais pas les taxes. Si les parcs, les musées, les diverses attractions publiques peuvent être considérés le poumon d’une ville, l’autre poumon est, sûrement, l’originalité d’un petit commerce qui apporte une vitalité et génère une énorme activité humaine et économique.

Dans le petit commerce du coin on discute avec des gens qui racontent la belle histoire d’une famille, d’une rue, d’une ruelle, c’est la ‘’jasette des voisins’’ dans toute sa splendeur. Bien que la force d’un petit commerce est que les gens peuvent s’y rendre à pied ou à vélo, ce n’est souvent pas suffisant pour apporter les revenus nécessaires afin de vivre décemment. Il faut une clientèle qui vient de l’extérieur de Montréal.

Denis Coderre a dénigré les petits commerçants, la taxe d’affaire est gigantesque. Valérie Plante tente par tous les moyens de nuire au bon fonctionnement des petits commerces en limitant le stationnement du visiteur de l’extérieur, en ajoutant des pistes cyclables à des endroits ridicules, en augmentant le forfait des parcomètres, sans oubliés les vignettes et les heures de stationnement mal gérées.

Il complète en mentionnant qu’actuellement à l’Hôtel de ville de Montréal, ce n’est pas les familles ou les petits commerçants qui sont importants, c’est le salaire de l’élu, les commissions permanentes, les comités, le pouvoir, la tentation énorme de vouloir passer à l’histoire, l’art de dépenser et d’augmenter la dette des citoyens, d’augmenter la taxe d’affaire des petits commerçants. Tout cela se fait dans une cacophonie permanente entre les élus car ils doivent respecter la ligne de Parti sans réaliser qu’ils doivent, avant tout, comprendre et bien servir la population.