L’arrondissement d’Anjou a émis un communiqué de presse concernant la sécurité du quartier à la suite de la fusillade mortelle du 2 décembre dernier.

L’événement violent qui s’est déroulé à Anjou le 2 décembre dernier, qui a mené à la mort d’un jeune de 20 ans, nous a tous ébranlé et attristé. L’arrondissement souhaite toutefois rassurer ses citoyens. Malgré les épisodes de violence que connaît Montréal, Anjou demeure un arrondissement sécuritaire.

La fusillade du 2 décembre dernier constitue un événement rarissime à Anjou, qui s’inscrit dans un contexte plus large, qui dépasse son territoire. Plusieurs arrondissements de la métropole sont en effet l’hôte d’événements violents depuis quelques mois, dont plusieurs sont limitrophes à Anjou.

De plus, les facteurs qui contribuent à la recrudescence de la violence à Montréal, qui n’a malheureusement pas épargné Anjou, sont nombreux. Tout d’abord, la multiplication des armes à feu favorise notamment l’émergence de cette nouvelle criminalité urbaine. Plusieurs facteurs sociaux et économiques peuvent également jouer un rôle. 

La recrudescence de la violence concerne tous les paliers de gouvernement et de nombreux autres acteurs, notamment scolaires, communautaires, institutionnels, le milieu de la sécurité publique et la concertation locale. Cet enjeu collectif est une responsabilité partagée. La collaboration entre tous est ainsi essentielle pour trouver des solutions à court, moyen et long terme. 

À cet effet, l’arrondissement d’Anjou soutient le milieu communautaire en fournissant des locaux gratuitement, en octroyant du financement et en prêtant de l’équipement et du personnel, depuis de nombreuses années. Cet appui de l’arrondissement se poursuivra encore en 2022 et pour les années à venir.

Tout comme ses citoyens, l’arrondissement d’Anjou est préoccupé et inquiet du développement de cette violence, qui crée un sentiment d’insécurité dans notre quartier. L’arrondissement travaille d’ailleurs en étroite collaboration avec le poste de quartier (PDQ) 46 du Service de police de la Ville de Montréal (SPVM) pour rassurer sa population.

Les policiers du PDQ 46, accompagnés d’agents de plusieurs autres équipes spécialisées du SPVM, ont réalisé un important porte-à-porte dans le secteur où s’est déroulée la fusillade. Ils ont non seulement tenté d’apaiser le sentiment d’insécurité des habitants du quartier, mais ont aussi discuté avec eux pour recueillir le plus d’informations possibles sur l’événement. L’enquête du SPVM permettra de mieux comprendre les circonstances de celui-ci et permettra d’évaluer les prochaines mesures à prendre en matière de sécurité à Anjou. Les policiers du PDQ 46 assurent aussi une présence accrue sur le territoire.

L’arrondissement d’Anjou poursuit également le travail amorcé avec son comité de sécurité urbaine et les autres partenaires du milieu, dont les organismes communautaires et le milieu scolaire. En plus d’adresser l’amélioration du sentiment de sécurité, les actions visent à offrir à nos jeunes des alternatives à la criminalité et prévenir la violence. La tâche est grande, mais pas impossible. 

Enfin, Anjou possède des gardiens dans tous ses parcs et six cadets du SPVM circulent dans l’arrondissement à partir du printemps jusqu’à l’automne (Anjou paie quatre cadets supplémentaires qui s’ajoutent aux deux prêtés par le SPVM). En hiver, des gardiens assurent la surveillance des patinoires. Les installations d’Anjou demeurent donc sécuritaires. Vous pouvez continuer de les utiliser et en profiter pour vous divertir.

L’arrondissement vous rappelle que si vous avez de l’information sur la fusillade du 2 décembre dernier, qui s’est déroulée Place Cointerel, communiquez sans tarder avec le PDQ 46 du SPVM au 514 280-0146 ou de façon anonyme et confidentielle avec Info-Crime Montréal au 514 393-1133.