Arrestations pour fraude en lien avec des prêts et bourses

Courtoisie du Service de police de la Ville de Montréal

Le Service des enquêtes sur les crimes économiques (SECÉ) de la Sûreté du Québec a procédé, aujourd’hui, à l’arrestation de 9 individus en lien avec un stratagème permettant d’obtenir frauduleusement des prêts et bourses aux fins d’études à l’étranger.

L’enquête réalisée par le SECÉ, en collaboration avec le ministère de l’Éducation et de l’Enseignement supérieur (MEES) a permis l’identification et l’arrestation de huit hommes et d’une femme dans des villes de la Rive-Sud, de la région de Québec, de Montréal ainsi que de Toronto.

Les suspects, de prétendus étudiants, effectuaient des demandes d’aide financière frauduleuses, pour effectuer des études à l’étranger, sans jamais séjourner à l’étranger pour étudier dans les périodes visées par leur demande d’aide financière. Le montant total de la fraude, incluant les tentatives d’obtention de prêts et bourses, s’élève à plus de trois millions de dollars.

Les 9 suspects comparaitront en personne, le 1er février 2023 au palais de justice de Montréal.

Cette opération qui découle d’une enquête amorcée en octobre 2018 a mobilisé des policiers de la Sûreté du Québec, du Service de police de la Ville de Montréal et du Service de police de Toronto ainsi que le Ministère de l’Éducation et de l’Enseignement supérieur.

Le dossier présenté s’inscrit dans le programme de Lutte contre les fraudes envers l’État. Consacré à la coordination en matière de fraudes envers l’État, ce programme permet aux ministères et organismes de mieux prévenir les risques et de lutter plus efficacement contre les fraudes auxquelles ils font face, en profitant de l’expertise de la Sûreté du Québec en ce qui concerne les enquêtes criminelles et pénales.

En partenariat avec divers organismes d’application de la loi, le SECÉ réalise également des enquêtes dans le cadre du programme Actions concertées contre les crimes économiques et financiers (ACCEF) qui permet au SECÉ de lutter contre les crimes, tout en assurant une meilleure circulation de l’information entre les principaux intervenants concernés. Il s’assure aussi de récupérer un maximum d’actifs criminels et de limiter les pertes encourues par l’État lors de leurs enquêtes pénales et criminelles.