Budget municipal 2023 : un bon budget dans des circonstances difficiles

Courtoisiie

La Chambre de commerce du Montréal métropolitain salue le budget 2023 de la Ville de Montréal, présenté aujourd’hui par la mairesse de Montréal, Valérie Plante, ainsi que la présidente du comité exécutif et responsable des finances, Dominique Ollivier.

« La décision de limiter la hausse des taxes foncières à 2,9 % pour l’immobilier non résidentiel est une excellente nouvelle dans un contexte difficile, notamment pour les PME montréalaises. C’est inférieur à la limite de 3 % que nous réclamions. De même, la hausse de 4,1 % pour les taxes du secteur résidentiel demeure bien en deçà du taux d’inflation de 6,4 % au Québec, d’octobre 2021 à octobre 2022. Ce sont des gestes importants, alors que le fardeau fiscal des Montréalais est l’un des plus lourds sur le continent », a déclaré Michel Leblanc, président et chef de la direction de la Chambre de commerce du Montréal métropolitain.

« Nous appuyons les deux mesures d’écofiscalité annoncées aujourd’hui par la Ville de Montréal. La tarification de l’eau, qui touchera les grands commerces et industries à compter de 2024 sur le principe d’utilisateur-payeur, se justifie dans un contexte de transition écologique. La taxation des grands parcs de stationnement s’inscrit dans la même logique. Cependant, nous estimons qu’il aurait été préférable d’adopter une tarification des parcs des stationnements sur l’ensemble du territoire métropolitain, afin de ne pas désavantager les entreprises situées à Montréal », a ajouté Michel Leblanc.

« La Ville a raison de demander une réforme de son modèle de financement. Cela dit, elle doit absolument procéder à une revue rigoureuse de ses activités et de ses dépenses. La Ville doit mieux investir et mieux dépenser, en ciblant ses actions dans ses champs de compétence. Enfin, nous réitérons notre appui à l’obtention de budgets additionnels des gouvernements du Québec et du Canada pour permettre aux sociétés de transport collectif de maintenir les niveaux de services au cours des prochaines années. L’accès à un réseau de transport en commun performant est essentiel dans la métropole », a conclu Michel Leblanc.