Contrôleurs routiers : Le Parti Québécois veut mettre fin à la négligence caquiste

Joël Arseneau, député des Îles-de-la-Madeleine et porte-parole du Parti Québécois en Transport et en Sécurité publique

Le député des Îles-de-la-Madeleine et porte-parole du Parti Québécois en Transport et en Sécurité publique, Joël Arseneau, a de nouveau questionné le ministre des Transports afin qu’il confirme sa décision d’armer les constables du contrôle routier et qu’il établisse un échéancier pour ce faire. Il souligne que la CAQ a fait perdre un an et demi aux Québécois pour finalement en arriver à la même conclusion que le Parti Québécois.

« Leur tergiversation se poursuivait alors que les accidents routiers impliquant des poids lourds, dont plusieurs mortels, se sont multipliés. Le gouvernement va ajouter une autre année de Far West sur nos routes. Ce n’est pas acceptable. Je suis d’avis qu’on peut — et qu’on doit — armer les constables du contrôle routier d’ici trois mois, et leur permettre de recommencer à intercepter les chauffeurs qui ne respectent pas les lois. Faute d’agir avec célérité et si le gouvernement échoue, ce serait une priorité d’un gouvernement péquiste », affirme Joël Arseneau

  • Le Parti Québécois demande au gouvernement d’armer d’ici trois mois les constables du contrôle routier afin que les interceptions sur la route puissent reprendre ;
  • Joël Arseneau déplore l’inaction du gouvernement depuis près de huit mois, alors que s’accumulent des accidents et qu’il en coûte des millions à l’État ;

Rappelons que depuis le 6 mars 2025, le tribunal administratif du travail (TAT) interdit aux contrôleurs d’effectuer des interceptions sur la route et que la CAQ n’a toujours pas pris les mesures nécessaires pour corriger la situation. Les médias ont cependant appris ce lundi que le ministre souhaitait aller de l’avant.

« Suite à cette période des questions, on n’a toujours pas la confirmation que la décision est bel et bien prise. Je ne serai satisfait que lorsqu’on verra les contrôleurs faire des interceptions de manière autonome, car jusqu’à présent, le gouvernement n’a fait que tourner autour du pot. Si les armer est une bonne idée aujourd’hui, pourquoi ce n’en était pas une il y a plus d’un an et demi lorsque deux autres ministres avaient pourtant une entente avec la Fraternité des constables du contrôle routier ? Pourquoi ce ne l’était pas lorsqu’on l’a réclamé ? », se questionne Joël Arseneau.

Le député, qui a visité un poste de contrôle en septembre dernier, estime enfin que la situation pourrait se régler d’ici trois mois, si le gouvernement prend les moyens pour y arriver.

« L’hiver approche, nos routes seront bientôt le théâtre de conditions météorologiques qui exigent la conformité de tous les camions et la compétence de tous les chauffeurs. Si on n’a toujours pas l’assurance que nos routes seront adéquatement surveillées, c’est parce que la CAQ est retournée à la case départ. Ce sont les automobilistes qui risqueront leur vie sur des routes sans surveillance et nous verrons d’autres accidents évitables se produire », conclut Joël Arseneau.

Visionner l’échange entre Joël Arseneau et le ministre des Transports : Période des questions