Dynamisme culturel : À quelques jours de l’événement Montréal au Sommet de la nuit, la Ville de Montréal dévoile sa feuille de route pour la vie économique nocturne montréalaise

Courtoisie

À quelques jours de l’événement Montréal au Sommet de la nuit, la Ville de Montréal dévoile sa feuille de route pour dynamiser la vie économique nocturne montréalaise.

Leader de la recherche du juste équilibre entre développement, attraction des touristes et cohabitation dans les quartiers, la Ville présente également un programme de subvention relative à la réduction des nuisances liées au bruit généré par les salles de spectacle alternatives.

Revitaliser la culture nocturne de Montréal

Montréal vibrera plus que jamais cet été. La vie nocturne contribue à la qualité de vie, au dynamisme et au rayonnement des villes. Elle comporte de nouveaux créneaux économiques, des espaces pour les communautés alternatives, des lieux pour la créativité montréalaise. Avec sa feuille de route dotée d’un budget de 2,1M$, Montréal propose un cadre pour réinventer les règles du jeu avec les partenaires qui se décline en 5 objectifs et stratégies d’intervention et un plan d’action :

1.      Des études et des données pour mieux comprendre les enjeux et priorités pour éclairer la décision

2.      Mobiliser les partenaires pour renforcer l’écosystème de la nuit pour le rendre plus résilient et performant

3.      Intégrer la vie nocturne pour favoriser la prise en compte des enjeux nocturnes dans tous les travaux de la Ville

4.      Des projets-pilotes pour tester de nouveaux modèles d’affaires, de développement et de pratique

5.      Une politique pour un cadre agile qui favorise une vie économique nocturne harmonieuse

Découvrez la fiche synthèse de la feuille de route pour la vie économique nocturne montréalaise en cliquant ici.

Favoriser la cohabitation des salles de spectacles indépendantes dans les quartiers

Dans la foulée, la Ville annonce également un nouveau programme de subvention pour les salles de spectacles alternatives de moins de 400 places qui souhaitent réaliser des études permettant de mettre en évidence les actions à entreprendre afin de réduire les nuisances liées au bruit générées par leurs activités. Le programme permettra ensuite de réaliser les travaux nécessaires à l’insonorisation des lieux. L’enveloppe municipale de 1,4 M$ sera accessible à compter de l’été 2022, et jusqu’en 2024.

La création de ce programme donne suite à la mise sur pied d’un comité mixte pour la pérennité des salles alternatives par la Ville en 2018, regroupant le Service de la culture, le Service du développement économique, le ministère de la Culture et des Communications du Québec, la SODEC et 12 gestionnaires de salles. Ce comité mixte a mené à l’État des lieux des salles alternatives à Montréal en 2019 dans laquelle 18 salles alternatives ont été consultées.

« La fête fait partie de l’ADN de Montréal et contribue à son positionnement sur la scène internationale. La vie nocturne est un moteur économique important pour la métropole et je suis fière que notre administration adopte un plan qui nous permettra de dynamiser ce secteur tout en protégeant la qualité de vie des quartiers par la réduction des nuisances sonores. Grâce à une étroite collaboration avec nos partenaires, nous adoptons une feuille de route novatrice  qui contribuera à renforcer le positionnement de Montréal parmi les villes nocturnes du monde entier », a déclaré Valérie Plante, mairesse de Montréal.

« Montréal est le coeur économique et culturel du Québec. La vie nocturne anime le centre-ville de Montréal, ainsi que ses quartiers. C’est un secteur économique et d’affaires à part entière, qui abrite de nombreuses entreprises, des milliers d’emplois et des opportunités de rayonnement. C’est pourquoi nous sommes fiers d’avoir adopté cette feuille de route, assortie d’un budget de  2,1 M$, et que nous avons élaborée avec toutes les forces vives de l’écosystème nocturne montréalais. Elle représente une vision d’avenir pour une ville 24h résiliente, inclusive et innovante », a mentionné Luc Rabouin, responsable du développement économique et commercial et du design au sein du comité exécutif.

« MTL 24/24 est heureux de prendre connaissance de la feuille de route proposée par la Ville de Montréal. Ce plan d’action fournit un échéancier clair devant mener dès l’été prochain à l’adoption d’une politique de la vie nocturne redéfinissant le cadre d’opération des activités nocturnes. Tel que vous le constaterez dans l’étude Montréal ville 24 heures que nous dévoilons aujourd’hui, les activités socioculturelles nocturnes représentent 2,26 milliards de dollars en retombées économiques directes et plus de 33 000 emplois. 22% des touristes visitent Montréal pour ses activités nocturnes. Si nous augmentons cette part à 33% , c’est 676 millions de dollars supplémentaires qui pourraient être injectés dans l’économie montréalaise, permettant ainsi d’améliorer les conditions de travail de nos artistes, entrepreneurs et des travailleurs culturels», a souligné Mathieu Grondin, directeur général de Montréal 24/24.

« Montréal regorge de potentiel touristique nocturne encore inexploité. Vu l’ampleur de la tendance, Tourisme Montréal considère que la mise en place des instruments adéquats de gouvernance, de régulation et de concertation permettra les aménagements nécessaires à une conciliation efficace de la vie des Montréalaises et des Montréalais, et de l’effervescence touristique nocturne. Ainsi, par les principes de tourisme durable, intelligent, diversifié, régénérateur et financièrement prospère sur lesquels repose sa stratégie de Destination harmonieuse, Tourisme Montréal considère primordial d’alimenter une culture et une qualité de vie nocturne responsables », a indiqué Yves Lalumière, président-directeur général de Tourisme Montréal.

« Les Scènes de Musique Alternatives du Québec (Les SMAQ) saluent l’initiative de la Ville de Montréal dont l’aide est nécessaire et indispensable aux lieux de diffusion alternatifs de notre métropole. Ces lieux sont la pierre angulaire de notre scène musicale live, reliant des générations de créateurs et mélomanes. Après avoir été le premier palier gouvernemental à venir en aide à ces lieux en début de pandémie, la ville démontre encore une fois son engagement envers les espaces culturels et artistiques montréalais », a conclu Jon Weisz, fondateur et directeur général des Scènes de Musique Alternatives du Québec.