La porte-parole de l’Opposition officielle en matière de diversité, Mme Stéphanie Valenzuela, et le porte-parole de l’Opposition officielle en matière de développement économique, M. Julien Hénault-Ratelle, ont présenté lundi matin des mesures pour promouvoir et faire rayonner la cuisine de rue à Montréal.
Réunis à l’entrée du Vieux-Port, les élu.e.s d’Ensemble Montréal ont annoncé qu’ils déposeront une motion au prochain conseil municipal afin que la cuisine de rue soit reconnue comme une activité culturelle à part entière dans la réglementation de la Ville de Montréal. Cette mesure pourrait permettre aux camions de cuisine de rue de se multiplier à travers la métropole lors d’événements ou de marchés de quartier éphémères, sans qu’une programmation artistique y soit obligatoirement reliée comme l’indique actuellement la réglementation.
« Nous voulons que la cuisine de rue fasse partie de l’identité et de la culture montréalaise. Nous souhaitons offrir à nos restaurateurs l’opportunité d’organiser des événements où la population pourra découvrir notre offre gastronomique créative reconnue internationalement, qui est à l’image de notre riche diversité culturelle », a souligné Stéphanie Valenzuela, conseillère de la Ville du district de Darlington dans Côte-des-Neiges-Notre-Dame-de-Grâce.
Pour que les initiatives de cuisine de rue se multiplient, Ensemble Montréal propose également de mieux soutenir ceux qui en sont les maîtres d’œuvre : l’Association des restaurateurs de rue du Québec, qui compte 73 membres représentant une centaine de camions de cuisine de rue, dont une quarantaine en opération sur le territoire montréalais. En collaboration avec l’Office montréalais de la gastronomie, la Ville de Montréal devrait conclure des ententes de financement d’une durée de trois ans plutôt que d’une année afin d’offrir à l’organisme une meilleure stabilité financière et plus de prévisibilité.
Le parti estime également que la Ville de Montréal aurait l’occasion de faire d’une pierre deux coups en installant des bornes électriques dédiées aux camions de cuisine de rue dans les emplacements utilisés annuellement par ceux-ci. En plus de faciliter leur installation, cette mesure permettrait de diminuer l’utilisation de génératrices à gaz.
« La cuisine de rue, c’est bon pour le rayonnement de notre diversité, de notre culture, mais aussi pour les affaires ! Ça encourage directement les restaurateurs de rue, c’est plus abordable pour les citoyens, c’est pratique, ça développe notre offre commerciale, gastronomique et touristique, ça attire le monde… tout le monde y gagne! », a déclaré Julien Hénault-Ratelle, conseiller de la Ville du district de Tétreaultville, situé dans Mercier-Hochelaga-Maisonneuve.
Enfin, pour que la cuisine de rue fasse davantage partie de l’identité montréalaise, Ensemble Montréal demande que l’Office montréalais de la gastronomie soit mandaté afin d’élaborer un plan d’action pour son accélération et son rayonnement à moyen et long terme. Ce plan devra être élaboré d’ici 2024 en collaboration avec les partenaires.
