Fanny Bloom dévoile « Les énergies folles » de son album « Holistique »

Courtoisie Torpille Promo Radio

Fanny Bloom présente son nouvel extrait, Les énergies folles, tiré de son quatrième opus Holistique

« Les énergies folles, c’est un instant précis, ces quelques minutes qui m’ont rentré dedans, le moment où j’ai basculé, perdu pied vers l’inconnu. Avec le recul, ces quelques secondes coup de poing dans le bureau du médecin qui surplombe la ville mouillée, était en fait le point tournant d’une immense transformation intérieure. J’ai écrit cette chanson dans les jours qui ont suivi, il y a plus de cinq ans de cela. Un texte très court. Très simple. Puis j’ai eu besoin de la laisser se reposer. En la sortant des années plus tard, j’ai eu envie de la mettre belle, de lui donner les couleurs de la lumière d’automne, de lui donner de l’air, de l’espace et de la hauteur. J’ai eu envie qu’elle me berce et me sourie. Je cherchais une émotion semblable à celle ressentie en écoutant Sweet November de ENYA 20 ans plus tôt! Avec les voix d’Erika Angell et les arrangements de cordes de Vincent Legault, la chanson a pris les teintes souhaitées. » – Fanny Bloom

À PROPOS

Depuis la parution de son premier album solo, Apprentie guerrière (2012), récompensé du Félix de l’album alternatif de l’année, l’incandescente artiste incarne, sans conteste, une pop québécoise bien ancrée dans l’air du temps. Avec Pan (2014), et grâce à un disque éponyme de réinterprétations au piano (2016), la créatrice indocile persiste et signe en dépeignant avec élégance les souvenirs qui hantent la mémoire et les beaux désirs irrépressibles. S’élève ensuite Liqueur (2018), un frais nectar aux ingrédients sucrés concocté aux côtés de TŌKI (Thomas Hébert et Julien Harbec, ses anciens comparses de La Patère Rose).

S’en suit en 2021 le balado Daniel Bélanger : Rêve encore, dont elle assure l’animation et signe la conception musicale en collaboration avec Thomas Hébert. Émerge en parallèle le maxi Rêve encore, où Fanny rend hommage au monument en revisitant, tout en humilité et en minimalisme, huit de ses immenses chansons.

Puis lui vient ce besoin ressenti d’aborder la musique avec moins d’empressement, ce désir de se poser, de réfléchir. Sur Holistique (2023), la pianiste classique de formation renoue avec son instrument, l’explorant comme jamais, dans la lenteur, dans ses moindres replis, le posant avec délicatesse et conviction au cœur de cette nouvelle œuvre, conçue dans la volonté de ne rien laisser au hasard, tout en donnant à sa musique le caractère coulant qu’elle aime tant.