La Section des agressions sexuelles du Service de police de la Ville de Montréal (SPVM) fait appel à la population afin d’identifier un suspect qui serait lié à trois événements d’actions indécentes et d’attouchements sexuels survenus les mois de juin, d’août et de septembre derniers dans deux bibliothèques universitaires, soit de l’Université McGill et de l’Université de Montréal.
Stratagème
Le suspect a perpétré ses gestes à caractère sexuel en ciblant ses victimes dans les bibliothèques. Ce dernier les approche en leur demandant de l’aide pour trouver des livres sur les rayons. Dès qu’elles se trouvent dos à lui, le suspect en profite pour frotter ses parties génitales sur elles et s’exhiber.
Profil du suspect
L’individu est un homme à la peau blanche, dans la trentaine, s’exprimant en français et en anglais. Il mesure environ 1,75 m (5 pi 9 po), a les cheveux bruns courts et a possiblement les yeux bleus. Il a été vu avec une casquette, un sac à dos bleu et des souliers noirs et portait une tenue de cycliste sous ses vêtements.
Le SPVM diffuse des images captées par des caméras de surveillance pouvant aider à identifier l’individu. Quiconque détiendrait des informations liées à cette enquête est invité à communiquer avec le 911 ou avec son poste de quartier. Il est aussi possible d’effectuer un signalement de façon anonyme et confidentielle avec Info-Crime Montréal au 514 393-1133 ou en ligne. Des récompenses allant jusqu’à 3 000 $ peuvent être remises par Info-Crime Montréal pour des informations menant à l’arrestation de suspects. Certaines conditions s’appliquent.
Unification des forces et protection des victimes
Puisque plusieurs victimes ont été identifiées, la structure de gestion des enquêtes sur les crimes en série (GECS) a été déployée. Il s’agit d’une structure de commandement unifiée au sein de laquelle les services de police québécois travaillent en partenariat afin d’identifier les crimes commis par des prédateurs et de procéder à leur arrestation. Coordonnée par la Sûreté du Québec, la GECS vise à mettre en commun des ressources policières et à mieux protéger les victimes d’agression sexuelle.
Le SPVM remercie la population de sa collaboration.