Les gouvernements du Québec et du Canada, ainsi que la Ville de Montréal sont heureux de souligner l’inauguration de la nouvelle Maison de chambres Rachel Frontenac. Ce projet de 28 chambres pour des personnes qui ont des besoins particuliers en santé mentale a nécessité un investissement global de 5,4 M$.
Situé au 2551, rue Rachel Est, ce projet a été élaboré par l’OSBL Habitation Montréal et met plusieurs services à la disposition de ces personnes vulnérables, dont de l’accompagnement et du soutien communautaire.
Sa réalisation a été rendue possible grâce à l’appui de la Ville de Montréal et à la contribution financière de 2,7 M$ provenant de la SHQ, par l’entremise du programme AccèsLogis Montréal, ainsi que 820 912 $ du gouvernement du Canada, via la Société canadienne d’hypothèques et de logement (SCHL) dans le cadre de l’Initiative pour la création rapide de logements (ICRL) Grandes Villes. Le gouvernement du Québec allouera par ailleurs un supplément au loyer, ce qui permettra aux futures résidentes et résidents de débourser seulement 25 % de leurs revenus pour se loger. La Communauté métropolitaine de Montréal (CMM), quant à elle, financera un montant de 820 912 $ et la Caisse d’économie solidaire Desjardins de Montréal accordera 1 M$ en prêt hypothécaire.
La maison de chambres inaugurée aujourd’hui permettra de loger des personnes vulnérables ayant des besoins particuliers en matière de logement, tels que, mais pas limitées aux femmes et aux enfants fuyant la violence, aux personnes en situation d’itinérance ou qui risquent de s’y trouver, aux réfugiées, aux personnes handicapées, et d’autres groupes de populations vulnérables.
Cette annonce s’ajoute à l’entente Canada-Québec concernant l’Initiative pour le création rapide de logements, conclue en 2020. Celle-ci a déjà mené à des investissements de près de 180 M$ au Québec et entraîne actuellement la construction de 54 projets de logements sociaux et abordables partout au Québec.
« Avec l’aide de l’Initiative pour la création rapide de logements, notre gouvernement est fier de soutenir ce projet de rénovation. Cet immeuble de 28 unités rénovées sera un foyer pour les personnes avec des problèmes de santé mentale en situation ou à risque d’itinérance. Je remercie les partenaires impliqués dans la réalisation de cet important projet. Il s’agit d’une excellente nouvelle qui répond aux besoins de la communauté et fera une réelle différence dans le quotidien de ces gens » a déclaré, par voie de communiqué, Soraya Martinez Ferrada, secrétaire parlementaire du ministre du Logement et de la Diversité et de l’Inclusion (Logement) et députée d’Hochelaga.
« Tout le monde mérite un chez-soi sécuritaire et abordable. Grâce aux investissements du gouvernement du Canada dans le logement, les personnes avec des problèmes de santé mentale en situation ou à risque d’itinérance à Montréal auront plus d’options pour leur réinsertion sociale grâce à cette rénovation. Ce n’est qu’une des nombreuses façons dont nos investissements dans le logement à travers le pays, incluant ici à Montréal, font en sorte que personne n’est laissé pour compte », a ajouté L’honorable Steven Guilbeault, ministre de l’Environnement et du Changement climatique et député de Laurier–Sainte-Marie.
« Notre gouvernement soutient la construction de nouveaux logements et il s’assure aussi d’en conserver leur abordabilité. C’est le cas ici, alors que nous offrons la possibilité à l’ensemble des 28 locataires de bénéficier du Programme de supplément au loyer Québec de la Société d’habitation du Québec. Ce programme leur permet en effet de payer un loyer équivalent à 25 % de leur revenu. Cela peut faire toute la différence pour une personne à faible revenu. Voilà un autre exemple concret des efforts déployés par notre gouvernement pour qu’un plus grand nombre de Québécois puisse bénéficier d’un milieu de vie de qualité » a précisé France-Élaine Duranceau, ministre responsable de l’Habitation.
« Je suis très fier de cet engagement par notre gouvernement à financer à hauteur de 156 000$ annuellement le projet de La Maison Rachel Frontenac. Il est très important pour nous d’être en mesure d’offrir une qualité de vie et un milieu de vie adapté aux besoins des personnes plus vulnérables et ce projet de 28 chambres pour des personnes souffrant de problèmes de santé mentale en est une preuve tangible. Que l’on parle de personnes souffrant de troubles mentaux, de personnes en situation d’itinérance, de personnes vivant avec un handicap ou encore d’enfants fuyant la violence, nous continuerons d’être présents pour supporter de tels projets et assurer le meilleur soutien possible aux groupes plus vulnérables», a précisé Lionel Carmant, ministre responsable des Services sociaux.
« Nous savons combien les besoins en matière de logements abordables et sociaux sont criants à Montréal, comme partout au Québec. Notre administration pose des gestes sans précédent pour répondre à ces besoins, notamment par l’achat et l’acquisition de maisons de chambres via notre droit de préemption. L’heure est à l’action et nous sommes plus déterminés que jamais à trouver des solutions afin de protéger véritablement l’abordabilité de notre ville, et c’est en collaborant tous ensemble que nous allons y arriver. L’annonce d’aujourd’hui est un bel exemple de collaboration entre des organismes, des partenaires de l’habitation et les paliers gouvernementaux, qui nous permet de faire toute la différence dans la vie de 28 ménages vulnérables », a indiqué Benoit Dorais, vice-président du comité exécutif de la Ville de Montréal et responsable de l’habitation, de la stratégie immobilière et des affaires juridiques.
« Nous sommes heureux d’accueillir ces 28 nouvelles chambres avec services communautaires sur le Plateau-Mont-Royal. Ce projet est un bel exemple qui démontre toute l’importance de sortir des unités du marché en parallèle de nos efforts à améliorer nos milieux de vie pour que les populations les plus vulnérables puissent elles aussi continuer à en bénéficier », a fait savoir Marie Sterlin, conseillère d’arrondissement du Plateau-Mont-Royal, responsable du district du Mile End.
« Des maisons comme la Maison Rachel permettent aux plus vulnérables d’entre nous de retrouver la stabilité d’un logement là où, pour plusieurs, l’alternative serait un refuge ou un campement. C’est un outil pour conserver toute sa dignité, au milieu d’une crise du logement qui s’abat avec violence sur les plus fragiles. À OHM, nous espérons que les actions des différents paliers de gouvernement permettront de réaliser à nouveau ce type de projets, tellement les besoins sont criants » a affirmé Claire Garnier, secrétaire du conseil d’administration d’Habitation Montréal.
« Nous sommes fiers chez Atelier Habitation Montréal d’avoir activement collaboré avec l’OSBL Habitation Montréal (OHM) dans le cadre de leur projet de rénovation de la Maison Rachel. Depuis de nombreuses années, Atelier Habitation Montréal s’engage à préserver les maisons de chambres de Montréal en travaillant en étroite collaboration avec plusieurs organismes communautaires. Le projet de l’OHM, inauguré aujourd’hui, est un magnifique exemple qui s’ajoute à notre liste de réalisations des dernières années qui saura fournir des solutions de logement et un environnement sain et sécuritaire pour des résidents qui en ont besoin », a conclu Martin Fournier, directeur général, Atelier habitation Montréal.
Accompagner les organismes
OSBL Habitation Montréal est un organisme communautaire dont la mission est la socialisation des maisons de chambres privées, afin de sauvegarder ce type d’habitation pour les personnes à haut risque d’itinérance et de garantir des logements sains, aux loyers réellement accessibles aux personnes vulnérables.
La maison Rachel est la première maison socialisée par cet organisme. Acquise et rénovée dans le cadre du programme AccèsLogis Montréal, elle compte, après travaux, 28 unités de logement pour des personnes à très grand risque d’itinérance vivant avec des enjeux de santé mentale. Il s’agit de chambres meublées individuelles, avec des salles de bains et des cuisines communes à chaque étage. La salle communautaire permet l’organisation d’activités afin de favoriser un milieu de vie. La présence de deux intervenants assure une présence dans la maison plus de dix heures par jour. Tous les locataires bénéficient dans le cadre de ce programme d’un supplément au loyer, qui garantit que leur loyer correspond à 25 % de leur revenu.