La mairesse de Montréal, Valérie Plante, le maire de l’arrondissement Outremont, Philipe Tomlinson, le président de la Société d’histoire d’Outremont, Me Jean A. Savard, et le représentant de la famille Laurin, Pierre Laurin, sont heureux d’inaugurer la promenade Camille-Laurin, qui se trouve au cœur du campus MIL de l’Université de Montréal, dans le Nouvel Outremont.
Cette promenade est un hommage à l’un des Québécois les plus importants du XXe siècle : Dr. Camille Laurin. Il a laissé sa marque dans l’histoire du Québec en étant le père de la Loi 101, qui fut adoptée le 26 août 1977, alors que Dr. Laurin était ministre d’État au Développement culturel et que René Lévesque était premier ministre du Québec.
« À titre de mairesse de la métropole francophone d’Amérique, la protection et la valorisation de la langue française sont une priorité. L’apport de Monsieur Laurin à l’identité montréalaise et québécoise est immense, et je suis très fière d’offrir aujourd’hui à Camille Laurin une marque de reconnaissance supplémentaire sur le territoire de Montréal. Cette reconnaissance, ajoutée au tout premier plan d’action montréalais pour le français et la nomination de Cathy Wong à titre de responsable de la langue française au sein du comité exécutif, démontre que Montréal est plus que jamais une alliée de la Loi 101 et de ce caractère distinctif de la métropole. » a déclaré Valérie Plante, la mairesse de Montréal.
« Nommer cette promenade en l’honneur de Camille Laurin est notre façon de rappeler à toutes et à tous le chemin parcouru au Québec depuis la Révolution tranquille. De proclamer que l’héritage du docteur Laurin, tant au niveau de la langue que des sciences, est une inspiration pour les étudiantes et les étudiants qui fouleront cette promenade pour les générations à venir », a ajouté Philipe Tomlinson, le maire de l’arrondissement d’Outremont.
« M. Laurin fut un citoyen d’Outremont pendant plus de 20 ans. Il a en effet habité avec sa femme et ses deux filles dans une grande maison située au 66 avenue Pagnuelo, située tout près de la promenade qui porte aujourd’hui son nom », a précisé Me Jean A. Savard,, président de la Société d’histoire d’Outremont.
« Je suis particulièrement heureux que la promenade Camille-Laurin apparaisse au cœur du Complexe des sciences de l’Université de Montréal. Une institution où il a enseigné pendant de nombreuses années, en plus d’y effectuer des recherches avec tant de passion », a dit Pierre Laurin, représentant de la famille Laurin.
Montréal, une alliée de la Loi 101
La Ville de Montréal a fait de la protection du français une de ses priorités. Déterminée à protéger le français à Montréal, l’administration Plante a reçu tous ses certificats de conformité à la Loi 101, en janvier 2021, pour la première fois en plus de 15 ans. Elle a de plus adopté le tout premier Plan d’action pour la valorisation de la langue française de l’histoire de la ville, en mars 2021.
L’administration Plante a également créé un poste de Commissaire à la langue française, qui jouera un rôle crucial, et qui viendra s’assurer que la Ville de Montréal fait tout en son pouvoir pour faire rayonner la langue française.
De plus, cette promenade Camille-Laurin est située sur le campus de l’Université de Montréal pour souligner l’immense apport du docteur Laurin à l’évolution des sciences à Montréal et au Québec.
À propos de Camille Laurin
Diplômé en médecine de l’Université de Montréal, en 1950, le jeune médecin va parfaire ses connaissances en psychiatrie pendant plusieurs années auprès des plus grands spécialistes des États-Unis et d’Europe. Il reviendra à Montréal en 1957 où il mettra en pratique les toutes dernières tendances mondiales en psychiatrie à l’Institut Albert-Prévost, dans le nord de la ville, où il travaillera jusqu’à son saut en politique active en 1970. Parallèlement à son travail en institution, il participera à la fondation du département de psychiatrie de l’Université de Montréal, de 1958 à 1964.
Sur plusieurs décennies, le docteur Laurin va révolutionner complètement la façon dont sont soignés les patients souffrant de maladies mentales à Montréal et au Québec. Il fera passer la province d’un lieu où les pratiques en la matière étaient parmi les plus arriérés du monde occidental, à un territoire où elles étaient parmi les plus avant-gardistes.
Ce n’est donc pas un hasard si le nom du « père de la psychiatrie moderne au Québec » apparaît au cœur du Complexe des sciences de l’université même où il a enseigné et effectué des recherches avec tant de passion.