La Ville de Montréal poursuit ses actions de verdissement, afin de renforcer sa canopée et assurer le bien-être des Montréalaises et des Montréalais. En octroyant un soutien financier de 78 900 $ au Centre d’écologie urbaine, la Ville de Montréal soutient un projet pilote pour déminéraliser des sites privés et institutionnels. Le projet pilote sera réalisé de mai à décembre 2024.
Verdir les terrains privés et institutionnels
Montréal souhaite atteindre un indice de canopée de 26 %. En s’appuyant sur les zones prioritaires à verdir de la carte des vulnérabilités aux aléas climatiques, ce projet offrira la possibilité de créer de nouveaux espaces verts et ciblera les milieux les plus minéralisés du domaine privé.
Comment participer?
Vous êtes propriétaire d’un terrain commercial ou industriel et aimeriez contribuer au verdissement du territoire? Vous pourriez obtenir une subvention couvrant 60 % des coûts des travaux de déminéralisation pour la plantation d’arbres sur votre terrain, en plus d’un accompagnement clé en main, de la conception, à la plantation et l’entretien.
« L’urgence climatique est bien réelle et on a toutes et tous un rôle à jouer pour adapter notre territoire aux conséquences des changements climatiques. La Ville de Montréal et le Centre d’écologie urbaine, en collaboration avec la SOVERDI et le Conseil régional de l’environnement de Montréal, offrent la possibilité d’élargir le champ d’action en s’attaquant aux espaces privés et institutionnels minéralisés qui pourront accueillir de nouveaux arbres et nous aider à atteindre notre objectif de plantation de 500 000 arbres sur le territoire montréalais d’ici 2030 », déclare Laurence Lavigne Lalonde, responsable des grands parcs, du Mont-Royal et du parc Jean-Drapeau au comité exécutif de la Ville de Montréal.
« Les milieux urbains sont particulièrement touchés par les impacts des changements climatiques, notamment par l’augmentation des précipitations et des événements extrêmes. Nos milieux de vie fortement artificialisés contribuent à exacerber les effets des îlots de chaleur, la perte de biodiversité et les problématiques de gestion des eaux pluviales, d’où l’importance de passer à l’action pour assurer l’accès à un environnement naturel de qualité, équitablement réparti et inclusif. Ce projet pilote destiné au domaine privé permettra de rallier les acteurs qui peuvent jouer un rôle important sur la déminéralisation de notre territoire, puisque les sites disponibles pour verdir et rafraîchir la ville sont de plus en plus des espaces construits que l’on doit libérer de l’asphalte », indique Véronique Fournier, directrice générale du Centre d’écologie urbaine.
« Avec plus de 115 000 arbres plantés par l’Alliance forêt urbaine sur les terrains privés et institutionnels de Montréal depuis 2012, nous constatons une raréfaction des vastes espaces disponibles, propices à la plantation. Les terrains restants sont plus fragmentés et minéralisés, nécessitant une préparation plus complexe et plus coûteuse. Ce soutien financier de la Ville de Montréal accordé au Centre d’écologie urbaine est donc essentiel afin de rendre les projets plus accessibles aux propriétaires et ainsi, poursuivre le verdissement de la ville de manière équilibrée sur l’ensemble du territoire, notamment dans les zones prioritaires », ajoute Simon Racine, directeur général de la Soverdi.
« Avec l’exacerbation des effets des changements climatiques, il est nécessaire et urgent de multiplier les mesures afin d’augmenter la résilience de nos milieux de vie. Transformer un secteur minéralisé en îlot de fraîcheur apporte de multiples bénéfices tant environnementaux que sociaux. Ces projets sont plus complexes et coûteux, mais nous sommes rendus là dans notre action face aux changements climatiques. Le temps des projets “ faciles “ est révolu. Le projet pilote annoncé ce matin est, en ce sens, un pas de plus vers une ville plus verte et plus résiliente et ouvre la porte à de nouvelles formes de collaboration entre la municipalité et les organisations de la société civile », souligne Emmanuel Rondia, directeur général du Conseil régional de l’environnement de Montréal.