La Ville de Montréal et les représentantes et les représentants de la communauté irlandaise réunis à l’hôtel de ville invitent toute la population montréalaise à participer au 198e défilé et à toutes les activités entourant la fête de la Saint-Patrick.
« Quelle joie de retrouver la vague verte déferlante sur la rue Sainte-Catherine, couleur de l’espoir et annonciatrice du printemps! Je félicite l’équipe exceptionnelle des Sociétés irlandaises unies de Montréal pour l’organisation de cette grande fête de la diversité et pour le traditionnel défilé, classé parmi les dix plus remarquables du genre dans le monde par le National Geographic. Je tiens à saluer les dévoués bénévoles qui contribuent au succès de ces festivités, qui nous rappellent que nous avons toutes et tous le trèfle irlandais tatoué sur le cœur », a souligné Sterling Downey, conseiller de Ville du district de Desmarchais-Crawford.
« Le défilé de la Saint-Patrick de Montréal est le plus grand et le plus ancien défilé de la Saint-Patrick au Canada et attire chaque année plus de 200 000 personnes. Depuis 1929, les bénévoles des Sociétés irlandaises unies de Montréal (UIS) portent l’énorme tâche d’organiser le défilé, tout en assurant la promotion et la préservation du patrimoine et de la culture irlandaise dans la grande région de Montréal. Nous tenons à remercier la communauté qui participe à nos activités tout au long de l’année, et nos partenaires pour leur générosité et leur soutien. Après trois ans sans notre traditionnel défilé, l’UIS est plus enthousiaste que jamais de répandre la joie des Irlandaises et des Irlandais parmi toutes les Montréalaises et tous les Montréalais », a déclaré le président des Sociétés irlandaises unies de Montréal (UIS), Kevin Tracey.
Un trèfle tatoué sur le coeur
Depuis 1833, les armoiries de Montréal affichent le trèfle en reconnaissance de la présence irlandaise. À la fin du XIXe siècle, et jusqu’en 1900, les Irlandais forment le deuxième groupe ethnoculturel en importance à Montréal. Ils contribuent à l’industrialisation de la ville, aux grands chantiers de construction et à l’essor du mouvement syndical. La communauté irlandaise prend une telle ampleur au cours du XIXe siècle qu’elle y développe un réseau d’institutions et d’activités que vous pouvez découvrir dans le dossier du MEM – Centre des mémoires montréalaises, en cliquant ici!