La Ville de Montréal investit dans la protection de ses berges

Courtoisie

Le comité exécutif de la Ville de Montréal a autorisé ce matin un règlement d’emprunt de plus de 16 M $ afin d’aller de l’avant avec la première phase de l’important projet d’aménagement de ses berges sur près de 10 km dans des parcs riverains du réseau des grands parcs de Montréal.

Ces travaux permettront notamment d’assurer un accès sécuritaire et de qualité aux berges publiques, de limiter les dommages d’érosion et de protéger les écosystèmes naturels. Les travaux seront réalisés dans les parcs de la Promenade-Bellerive, René-Lévesque, du Grand parc de l’Ouest – secteurs du Cap-Saint-Jacques et du Bois-de-l’Île-Bizard, de l’Île-de-la-Visitation ainsi que dans le futur parc riverain de Lachine d’ici 2028.

« Restaurer les berges publiques du réseau des grands parcs est l’une des actions concrètes du Plan climat de la Ville de Montréal, qui a été lancé le 10 décembre dernier. Je suis d’autant plus heureuse de voir le gouvernement fédéral nous épauler dans la réalisation de ce plan ambitieux. L’accès de la population à l’eau passe par des rives et des berges en santé. C’est ce que nous voulons offrir aux Montréalaises et aux Montréalais, et grâce à ce programme, nous pourrons le faire en toute sécurité.» a déclaré la mairesse de la Ville de Montréal, Valérie Plante.

« Ce règlement d’emprunt est un geste fort afin de redonner accès à l’eau aux Montréalaises et aux Montréalais. Nos berges sont précieuses; elles font partie intégrante de la beauté et la singularité du paysage insulaire montréalais. Nous devons tout faire pour les protéger. Ces travaux sont d’une importance cruciale afin d’améliorer la résilience de notre Ville et être mieux protégés face à la multiplication des épisodes climatiques extrêmes. Je suis fier d’aller de l’avant avec ce projet ambitieux », a affirmé Robert Beaudry, responsable de l’habitation, de la stratégie immobilière, des grands parcs et du parc Jean-Drapeau.

Le projet vise à réhabiliter et à sécuriser les berges identifiées grâce à des techniques mixtes inspirées du génie biologique, comme la plantation de végétaux et d’arbustes, afin de mieux gérer les impacts de l’érosion et de protéger les communautés et les écosystèmes riverains. Ces travaux majeurs représentent des investissements totaux de plus de 89 M $, financés par la Ville de Montréal à hauteur de 51, 5 M $. Le Gouvernement fédéral y contribuera pour sa part un montant de 34,4 M $ par le biais du Fonds d’atténuation et d’adaptation en matière de catastrophes.