InterCEP est à l’Assemblée nationale afin de remettre en main propre au ministre Roberge, les 5 304 signatures accumulées dans le cadre de la campagne « Ça coûte pas cher et ça change le monde » lancée en septembre dernier.
Depuis, les citoyen.ne.s se sont mobilisé.e.s pour interpeller le ministre Roberge et le Gouvernement du Québec à agir pour sauver les six centres d’éducation populaire de Montréal (CEP) qui sont menacés de fermeture dès le mois de juillet prochain.
Un point de presse dans le Salon bleu
InterCEP, ses porte-paroles, monsieur Nicolas Delisle-l’Heureux et madame Marie-Josée Desrochers, ainsi que 6 participant·e·s des Centres prendront la parole lors d’un point de presse organisé dans le Salon Bleu de l’Assemblée nationale. « Les centres d’éducation populaire font un travail dont on ne peut pas se passer. Ce sont des milieux de vie essentiels pour nos communautés. Si le ministre Roberge refuse de les financer adéquatement, c’est leur arrêt de mort qui est signé. Je demande au ministre de sauver les CEP du gouffre avec un financement durable qui assurera leur pérennité. » – Alexandre Leduc, député solidaire d’Hochelaga-Maisonneuve qui appuie cette démarche essentielle tout comme le député libéral Frantz Benjamin.
Le temps file
Plus que quelques mois pour sauver l’éducation populaire à Montréal alors que, dès le 30 juin, ceux-ci devront payer des milliers de dollars en frais de loyers et de subsistances, un montant qui devra être retiré de ce qui est réservé aux citoyen·ne·s qui fréquentent les centres.
Qui sommes-nous?
InterCEP est le regroupement des six (6) centres d’éducation populaire de la ville de Montréal, c’est-à-dire : le Carrefour d’éducation populaire de Pointe-Saint-Charles (1968); le Comité d’éducation aux adultes de la Petite-Bourgogne et de Saint-Henri (CEDA, 1971); le Comité social Centre-Sud (CSCS, 1971); le Pavillon d’éducation communautaire Hochelaga-Maisonneuve (PEC,1972); les Ateliers d’éducation populaire du Plateau (AEPP,1973); le Centre éducatif communautaire René-Goupil (CECRG,1977). « Les CEP sont des lieux de rencontres, de dialogue et d’implication sociale essentiels dans les quartiers qu’ils desservent. Les abandonner à leur sort, c’est s’en prendre directement au tissu social qu’ils créent et maintiennent depuis plus de cinquante ans. », InterCEP.
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