Le Bloc Québécois obtient que la première étude du Comité Environnement porte sur le plan climatique canadien

Patrick Bonin, député de Repentigny et porte-parole du Bloc Québécois en environnement et changements climatiques. - Courtoisie Bloc Québécois

Le député fédéral de Repentigny et porte-parole du Bloc Québécois en matière d’Environnement et Changements climatiques, Patrick Bonin, se réjouit d’avoir réussi à faire adopter une motion contraignante faisant en sorte que la première étude entreprise par le Comité permanent de l’Environnement et du Développement durable (ENVI) sera celle qu’il a proposée. Cette victoire contribuera à forcer le gouvernement libéral à cesser son irresponsabilité en regard de la crise climatique. 

Dès la semaine prochaine, les parlementaires se pencheront sur l’étude intitulée : Efficacité, améliorations possibles et capacité du Plan de réduction des émissions pour 2030 du Canada à atteindre ses cibles climatiques, conformément aux engagements envers l’Accord de Paris. De nombreux témoins issus du milieu scientifique, municipal et communautaire seront appelés à témoigner afin d’éclairer les travaux du Comité. 

Ce mandat survient alors que l’Institut climatique du Canada annonçait récemment que le fédéral sera incapable d’atteindre sa cible climatique de 2030. En parallèle, une coalition de plus de 250 maires, mairesses et élu(e)s réclame un virage climatique beaucoup plus ambitieux. Elle demande au premier ministre Carney de « bâtir le pays plutôt que le brûler » et exige que les grands projets du gouvernement favorisent, entre autres, le transport en commun et le logement écoénergétique et pas le pétrole et le gaz. Malgré ces signaux d’alarme, le gouvernement Carney persiste à aller de l’avant avec sa loi C-5, qui ouvre la porte à des reculs environnementaux majeurs. 

« En affaiblissant les évaluations environnementales des grands projets énergétiques, C-5 facilite notamment l’expansion d’infrastructures pétrolières et gazières sans analyse approfondie de leurs impacts climatiques ou de leur conformité avec les engagements internationaux. Concrètement, le gouvernement a déjà annoncé un projet d’usines de gaz naturel liquéfié (GNL) qui doublera la production de GNL au Canada. Il vise également des projets d’oléoducs et l’expansion de la production de pétrole et de gaz. Avec C-5, le développement des énergies fossiles sera accéléré au détriment de la santé des écosystèmes, de la sécurité des populations locales et des efforts de réduction des émissions de gaz à effet de serre », s’inquiète Patrick Bonin. 

« Nous lançons cette étude à un moment crucial. L’urgence d’agir est documentée, mais le gouvernement Carney persiste à saboter ses propres engagements climatiques. Il choisit d’affaiblir ses propres outils de protection avec des projets comme C-5. Le Bloc Québécois veut des réponses claires et des correctifs pour que les engagements de l’Accord de Paris deviennent réalité. Il en va de notre crédibilité internationale et de l’avenir de nos enfants », de conclure Patrick Bonin.