Le maire d’Anjou encore dans l’eau chaude : les cols blancs exigent des excuses

Courtoisie

Le syndicat des cols blancs de l’arrondissement d’Anjou exige des excuses publiques et immédiates de la part du maire Luis Miranda après que ce dernier ait accusé les salariés d’incompétence et de paresse. Le maire a insulté les cols blancs qui travaillent au comptoir des permis d’Anjou lors d’un échange au conseil d’arrondissement. Il répondait ainsi à une plainte d’une citoyenne sans connaître, ni s’interroger sur le contexte (voir la vidéo).

« Le Syndicat est outré des accusations lancées sans aucune vérification des faits. Comment le maire peut-il affirmer quoi que ce soit sans prendre connaissance du dossier ? Comment peut-il accuser ses propres travailleurs sans fondement ? », de s’indigner la présidente du Syndicat des fonctionnaire municipaux de Montréal (SFMM 429), Guylaine Dionne.

En octobre 2022, on se souviendra d’une altercation entre le même maire et un jeune citoyen de 15 ans qui l’avait interpellé au sujet de la fermeture des terrains de soccer synthétiques fermés par la mairie à la fin août. Le maire lui avait dit : « Désolé, mais vous avez 15 ans, je n’échangerai pas avec vous. À 15 ans, jamais je ne serais venu affronter le maire. Ça aurait dû être votre père ou votre mère qui se présente devant moi, je n’ai pas d’affaires à parler avec vous. »

« Pour qui se prend le maire Miranda ? Son attitude à l’emporte-pièce est indigne d’un maire moderne. Il faut toujours lutter contre l’intimidation et les agissements irrespectueux. Nous exigeons que le maire s’excuse auprès des citoyens et des salarié.es de l’arrondissement pour ses propos insolents. Son comportement est indigne d’un élu. Nous sommes là pour lui rappeler ses devoirs élémentaires. Vous devez donner l’exemple et défendre ceux et celles qui font que chaque jour, les services sont rendus aux citoyens de l’arrondissement d’Anjou » rappelle Guylaine Dionne, présidente du SFMM 429.