Le parc de l’Espoir: vaste, vert, accessible et propice au recueillement

Courtoisie

Tous sont maintenant invité-e-s à découvrir le nouveau parc de l’Espoir, un lieu de recueillement et de rassemblement dédié à la mémoire des victimes du VIH/sida au Québec, à l’angle des rues Sainte-Catherine Est et Panet.

Au cœur du Village depuis près de 30 ans, le parc conserve les éléments distinctifs du parc original dans une volonté de respecter la mémoire du lieu, tout en le rendant plus accessible et plus vert.

Les co-fondateurs du parc de l’Espoir – Roger Le Clerc, Michael Hendricks et René Le Bœuf – célèbrent, au nom de la Mémoire vivante du parc de l’Espoir, les travaux qui embellissent et agrandissent le parc de l’Espoir. Le parc s’ouvre aux passant-e-s qui peuvent ainsi être conscientisé-e-s encore davantage aux réalités des victimes du VIH/sida, le tout dans un design contemporain et fleuri qui invite au recueillement et inspire un avenir meilleur.

Les travaux de réaménagement ont permis, tout en respectant les objectifs établis lors de la conception même du parc :

  • D’ouvrir le parc au-delà de ses limites actuelles par l’ajout de saillies plantées et par l’élargissement des trottoirs adjacents;
  • De mettre le parc sur un seul niveau, suivant la pente douce et naturelle de la rue Panet. Le parc est ainsi entièrement accessible universellement.
  • D’augmenter le couvert végétal et la canopée dans une optique de diminution des îlots de chaleur : de nouvelles zones de plantations ont été créées dans des saillies et la superficie verte est passée à 238 m2 par rapport aux 55 m2 précédant (332 % d’augmentation) et un mur végétal a été implanté entre le parc et les bâtiments adjacents;
  • De matérialiser le ruban rouge, symbole universel de la lutte contre le sida, à travers le site dans les aménagements au sol et avec un banc en ellipse qui émerge du ruban rouge;
  • De renforcer l’aspect commémoratif par le retrait de la base de béton des mâts afin de faciliter la circulation et l’accrochage de rubans commémoratifs et par l’implantation d’une nouvelle plaque commémorative à la mémoire des personnes mortes du sida au Québec;
  • De conserver les assises de granit afin de permettre aux utilisateurs de s’y asseoir et de regarder déambuler les gens sur la rue Sainte-Catherine Est;
  • De conserver une zone de rassemblement dans la portion du site située à l’intersection des rues Sainte-Catherine et Panet.
     

Ces travaux ont été réalisés à la suite d’une série de rencontres menées depuis septembre 2019 auprès des communautés riveraines et LGBTQ2+, des organismes communautaires et de divers intervenants en lien avec le parc de l’Espoir, et au terme d’un vaste sondage sur le réaménagement proposé.

En cette année qui marque le 40e anniversaire du premier diagnostic de VIH en Amérique du Nord et en tant que ville signataire de la déclaration de Paris qui affirme l’engagement de Montréal à lutter contre le VIH/sida et à contribuer aux efforts pour mettre fin à l’épidémie dans le monde d’ici 2030, toutses sont invité-e-s à redécouvrir ce lieu d’exception.

Le parc de l’Espoir

Le parc, dans sa forme précédente, avait été inauguré en 1997. Il est né de la volonté des survivants du sida de témoigner de la vie des personnes décédées de cette maladie. Il visait à célébrer la mémoire, mais également à célébrer la vie de ceux et celles qui poursuivaient la lutte contre le VIH. Il a été fondé le 1er décembre 1991 par ACT UP! Montréal. Ce groupe a mené, de 1993 à 1996, des consultations auprès de la communauté afin d’établir des balises de conception du futur parc. Pendant de nombreuses années, la société La mémoire vivante du parc de l’Espoir, entité créée en 2007, a vu à la défense de celui-ci.