Le député des Îles-de-la-Madeleine et porte-parole du Parti Québécois en Habitation, Joël Arseneau, appelle à l’adoption de mesures fortes pour renforcer l’accès à un logement décent et les droits des locataires partout au Québec.

EN BREF

« À l’approche du 1er juillet, alors que beaucoup de locataires vulnérables vont se retrouver sans logis, on appelle le gouvernement à l’action avec des mesures ciblées et dont la plupart peuvent être mises en place sans délai et à coût nul. La seule volonté de la ministre suffit et le pouvoir d’empêcher des situations irréversibles et dévastatrices pour des locataires est dans ces mains », croit Joël Arseneau.

Le député des Îles-de-la-Madeleine présente par conséquent huit mesures afin de lutter contre la hausse généralisée du prix des loyers et les évictions sous de fausses représentations :

  1. Établir un registre des loyers public, universel et obligatoire ;
  2. Restaurer les dispositions antérieures concernant les cessions de bail ;
  3. Abolir la clause F du bail afin de protéger les locataires contre les hausses de loyer

arbitraires ;

de sécurité ;

d’aide au logement ;

taux d’inoccupation sont en deçà de 3% ;

lucratives.

« Il n’est pas exagéré de dire que la crise du logement a fait les manchettes toutes les semaines dans les derniers mois. Le Parti Québécois a tenu une large consultation populaire pour définir les solutions les plus porteuses. Les huit mesures présentées ici viennent du terrain, des personnes nous avons rencontrées, et elles répondent à la réalité vécue par les femmes et les hommes qui chaque jour se sentent impuissants devant la hausse de le leur loyer et la menace d’être évincés », soutient le porte-parole du Parti Québécois en matière d’Habitation.

Enfin, Joël Arseneau déplore le bilan négatif du gouvernement de la Coalition Avenir Québec en matière de logement.

« Le gouvernement dit tout faire pour stimuler la construction de nouvelles unités, mais son programme, le PHAQ, censé remplacer AccèsLogis, est un échec sur toute la ligne. Après six ans, la CAQ doit prendre la mesure et la responsabilité de ses échecs répétés en Habitation et éviter que ce ne soit les locataires qui en subissent les contrecoups », conclut Joël Arseneau.