Le remboursement de la dette de Montréal

photo gracieuseté

Action Montréal dévoile un tout nouvel engagement électoral concernant le remboursement de la dette à Montréal.

Selon Gilbert Thibodeau, chef d’Action Montréal : « La dette de Montréal frise les 125 % de son budget excluant la dette de la Société de transport de Montréal. »

ACTION MONTRÉAL S’ENGAGE : Réduire la dette de la Ville de Montréal par l’attribution de 50% des économies réalisées, chaque année, par la saine gestion.

Parlons de gestion des travaux, parlons-en parce que c’est vraiment pas beau.

Monsieur Thibodeau mentionne que le manque de communication entre les divers services et l’absence de coordination lors de la mise en chantier de plusieurs travaux d’infrastructures causent un mal de tête à tous les montréalais et fait fuir plusieurs québécois et investisseurs ailleurs. La lourdeur du système, de la bureaucratie, ne favorise pas la venue de petits commerces, entreprises ou industries à Montréal.

Il n’est pas rare de voir une artère bourrée de »cônes» oranges pendant plusieurs mois sous prétexte qu’il y a un détail technique ridicule qui stoppe tout un projet. Il arrive que ce ne soit que le manque d’une signature sur un document. « C’est le festival des cônes oranges en attente ».

En réduisant la multitude de départements, services ou comités et en améliorant la coordination entre ceux-ci, c’est possible.

L’administration municipale doit parvenir à réduire les différentes taxes d’affaires & autres.

L’ensemble de la machine municipale est devenu gigantesque au détriment du développement économique. Il est grand temps de bien servir les entrepreneurs, en respect avec les citoyens, à l’avantage de tout le monde. Les services offerts doivent être rapides, efficaces et précis.

Monsieur Thibodeau tient à préciser que « 50% des économies réalisées seront appliquées directement sur la dette de Montréal. Cela offrira de l’argent supplémentaire pour diminuer diverses taxes et/ou améliorer la qualité de vies des contribuables. »

Pas d’augmentation de la taxe d’eau

Par ailleurs, la formation politique confirme que le taxe d’eau résidentielle ne sera pas augmentée si elle prend le pouvoir, en novembre prochain.

Selon Gilbert Thibodeau, chef d’Action Montréal : «Il n’y aura aucune augmentation de la taxe d’eau résidentielle tant et aussi longtemps que le réseau de la Ville de Montréal n’atteindra pas un taux de fuites pour l’ensemble de son réseau d’aqueduc, à un maximum de 20% du volume total d’eau distribué.»

Le taux de pertes d’eau n’a pas réellement évolué depuis plusieurs années et stagne autour de 27 à 30% (environ 95 Mètre cube/d/km) de toute l’eau potable que la Ville produit dans ses usines. La faute est attribuable à un réseau d’aqueduc en piteux état, qui nécessite d’importants travaux.

Monsieur Thibodeau mentionne aussi que les infrastructures sont désuètes, il est important de réparer le système. Techniquement, le volume d’eau distribué à Montréal est trop élevé, ne respecte en rien les objectifs de la SQEEP (Stratégie québécoise d’économie d’eau potable).

Les dépenses dans l’entretien des infrastructures de l’eau, qui comprennent notamment les réseaux d’aqueduc et d’égout, les entrées de service en plomb et les usines d’eau potable, doivent être revues à la hausse. C’est un enjeu majeur.

Ce n’est pas la faute des citoyens si le réseau est en mauvais état. Il est important de ne pas faire en sorte que ceux-ci payent pour de mauvaises administrations successives à l’Hôtel de ville.

Monsieur Thibodeau mentionne qu’à chaque année, Québec et Ottawa offrent d’importantes subventions à Montréal pour entretenir et réparer ses infrastructures de l’eau. Le ministère des Affaires municipales et de l’Habitation du Québec a accordé, depuis plusieurs années et encore aujourd’hui, des centaines de millions de dollars à la Ville pour l’aider à réaliser de nombreux projets au cours des prochaines années dans ses infrastructures d’eau potable et d’eaux usées.

Il est important que la Ville maintienne également ses efforts d’entretien et d’investissement afin de réduire les déficits de maintien d’actifs et les risques de défaillance liés à l’âge de ses infrastructures.

Actuellement, l’administration municipale réduit ses investissements dans les infrastructures au lieu de continuer à investir. C’est ridicule, un manque de saine gestion. La ville de Montréal doit réviser ses priorités budgétaires.

Monsieur Thibodeau tient à préciser que « L’administration à l’hôtel-de-ville tente, par tous les moyens, d’augmenter la taxe d’eau rapidement. C’est complètement arrogant et la démonstration d’un manque de respect total envers les citoyens. La saine gestion des finances de Montréal est nécessaire afin de servir la population adéquatement.