Les Résidences Floralies réagissent aux impacts collatéraux de la fin des activités imposée par le CIUSSS de l’Ouest-de-l’Île-de-Montréal

Courtoisie

C’est avec découragement que l’équipe des Résidences Floralies de LaSalle et de Lachine a pris connaissance des impacts collatéraux sur l’ensemble de la clientèle âgée de l’Ouest-de-Île en attente d’une place dans un centre d’hébergement de soins de longue durée. Le journaliste Aaron Derfel rapporte que la décision du CIUSSS de l’Ouest-de-l’Île-de-Montréal de forcer le déménagement des résidents des Floralies entraine une surchauffe de l’urgence du Centre universitaire de santé McGill (CUSM).

Par un effet domino et faute de lits en CHSLD en nombre suffisant dans la région, le séjour de nombreux patients à l’urgence est prolongé et des déménagements inutiles se succèdent. Pourtant, les experts s’entendent sur l’impact d’un déménagement sur les personnes aînées vivant avec des troubles cognitifs. Cette perte de repères rend encore plus difficile l’adaptation à un nouveau milieu de vie.

La direction des Résidences Floralies critique l’annonce de cette relocalisation, elle continue son travail afin d’offrir aux personnes qui sont confiées aux Résidences Floralies la sécurité et la qualité de soins auxquels elles ont droit. 

Des drames auraient pu être évités

Après 8 mois de gestion directe des Floralies par le CIUSSS de l’Ouest-de-l’Île-de Montréal, nous sommes convaincus que cette attente indue à l’urgence du Centre universitaire de santé McGill (CUSM) pour une clientèle vulnérable, ces déracinements et ces pertes d’emploi auraient pu être évités.

Rappelons que les propriétaires des Floralies ont déployé de nombreux plans de redressement, ont procédé à des embauches, ont proposé des réaménagements fonctionnels et techniques et ont investi des sommes considérables, sans succès. Une plus grande ouverture et une stabilité des administrateurs provisoires auraient changé le cours de l’histoire pour plusieurs. 

« Cet entêtement du CIUSSS cause des maux de tête à l’ensemble du réseau de la santé. Non seulement nos résidents seront déracinés de leur milieu, mais c’est maintenant d’autres aînés vulnérables nécessitant des soins qui sont pris dans les corridors de nos hôpitaux qui débordent. Rappelons que le CIUSSS lui-même avait affirmé que la situation dans nos résidences s’était stabilisée. Pourquoi ne pas construire sur ces bases plutôt que de mettre la clé dans la porte. C’est l’ensemble de la population qui en bénéficierait », affirme Suzie Pellerin, porte-parole pour les Résidences Floralies.

Bien que la direction des Résidences Floralies ait tenté d’éviter de diverses façons ces pertes d’emploi et ces déménagements forcés, elle se désole profondément aujourd’hui du sort réservé à ses fidèles employés, à ses résidents et leurs proches, ainsi qu’à l’ensemble de la communauté de l’Ouest-de-l’Île qui subit les conséquences indirectes de cette décision unilatérale. Notre énergie est actuellement dirigée à accompagner nos résidents, les familles et les employés dans cette fin d’activité imposée par le CIUSSS.