La Section de l’exploitation sexuelle du Service de police de la Ville de Montréal (SPVM) est à la recherche de victimes potentielles de Jonathan Inglis, 36 ans. Ce dernier a comparu le 29 juillet dernier et a été accusé de leurre, contacts sexuels et incitation à des contacts sexuels sur deux victimes mineures âgées de 13 ans.

Rappel des faits

Arrêté en juin dernier, le suspect aurait communiqué avec plusieurs personnes âgées entre 11 et 17 ans au cours des mois précédents. Jonathan Inglis abordait ses victimes sur différentes plateformes de médias sociaux, dont entre autres SnapChat et TikTok, en utilisant différents noms de profil dont, entre autres, Darby, Connor ou Colton. Le suspect proposait à ses victimes potentielles des cigarettes électroniques, de la drogue, de l’argent ou des vêtements afin de les amener à le rencontrer. Il mentionnait également des éléments de nature sexuelle dans ses conversations.

Description du suspect

Jonathan Inglis est un homme de 36 ans à la peau blanche, s’exprimant en anglais et en français. Il mesure 178 cm et pèse environ 70 kg. Il a les yeux pers, les cheveux bruns et porte une courte barbe.

Victimes additionnelles

Quiconque aurait été victime ou témoin d’actes répréhensibles de nature sexuelle commis par le suspect est invité à se rendre à son poste de quartier. Toute autre personne qui souhaite partager, de façon anonyme et confidentielle, de l’information peut le faire en contactant Info-Crime Montréal au 514 393-1133 ou via le formulaire de signalement disponible sur le site infocrimemontreal.ca

Unification des forces et protection des victimes  

Puisque plusieurs victimes ont été identifiées, la structure de gestion des enquêtes sur les crimes en série (GECS) a été déployée. Il s’agit d’une structure de commandement unifiée au sein de laquelle les services de police québécois travaillent en partenariat afin d’identifier les crimes commis par des prédateurs et de procéder à leur arrestation. Coordonnée par la Sûreté du Québec, la GECS vise à mettre en commun des ressources policières et à mieux protéger les victimes d’agression sexuelle. 

Le SPVM remercie la population de sa collaboration.