MHM participe à la première étude scientifique québécoise sur l’utilisation du vélo à assistance électrique

Courtoisie

L’arrondissement de Mercier-Hochelaga-Maisonneuve est fier d’avoir été choisi, avec une quarantaine d’organisations québécoises, pour faire partie de la campagne d’essais, de recherche et de promotion Vélovolt. Celle-ci a été mise sur pied par Équiterre, en partenariat avec les Centres de gestion des déplacements du Québec (ACGDQ). Du mois d’août au mois de novembre, les employés de l’arrondissement pourront emprunter cinq vélos à assistance électrique (VAE) pour une période de 2 à 4 semaines pour effectuer tous leurs déplacements.

« Voilà une belle occasion de faciliter l’utilisation du transport actif, tout en poursuivant notre démarche de sensibilisation. Quelle chance ! En quelques jours, les employé-e-s ont réservé presque tous les vélos disponibles. Leur réponse est éloquente », a déclaré M. Pierre Lessard-Blais.Une campagne qui rejoint les objectifs du Plan pour une économie verte 2030 et du Plan de transition écologique de MHM

La participation de l’arrondissement à cette campagne d’essais s’inscrit dans la démarche du plan climat de MHM. Les employés sont encouragés à adopter des moyens de transport plus écologiques qui leur permettent de se déplacer rapidement, tout en pratiquant une activité physique contribuant à réduire leur empreinte environnementale.

La campagne vise à montrer comment l’utilisation d’un vélo à assistance électrique (VAE) peut constituer une alternative à l’utilisation de l’auto pour les déplacements utilitaires et contribuer ainsi à diminuer les émissions de gaz à effet de serre (GES) associées aux déplacements quotidiens.

L’arrondissement de Mercier-Hochelaga-Maisonneuve a été précurseur dans ce domaine. Il y a plus de trois ans qu’une employée, Maxeen Tremblay, préposée à la Patrouille canine de l’arrondissement, se déplace douze mois par année sur le territoire à l’aide de son VAE dans le cadre de son travail.  « Le fait d’être en vélo me permet d’avoir une proximité avec la communauté, ce que je ne pourrais pas avoir si je me déplaçais en voiture. Les citoyens me perçoivent comme étant plus accessible de cette façon, et ils sont plus portés à interagir avec moi. Ce moyen de déplacement me plaît beaucoup, car en plus d’être écologique, ça me tient en forme, douze mois par année! », a expliqué Maxeen.À propos de l’étude

L’étude a été mise sur pied par Équiterre, en partenariat avec les Centres de gestion des déplacements du Québec (ACGDQ). Le gouvernement du Québec octroie une contribution financière par le biais du programme Action-Climat Québec.

Les données des essais serviront de base à une étude scientifique menée par la Chaire Mobilité de Polytechnique Montréal pour comprendre le potentiel du VAE dans la réduction de la part modale de la voiture pour les trajets du quotidien.

Les vélos prêtés pendant la durée de l’étude sont des Medeo T9 de l’entreprise néerlandaise Gazelle. Ils pèsent 22 kg, ont une autonomie entre 80 et 100 km et se vendent sur le marché à près de 3 500 $. La batterie met 5 heures à se recharger. Tous les vélos sont équipés d’un porte-bagage, d’un garde-boue, des lumières et d’un cadenas intégré. À noter que le port du casque est obligatoire pour la période d’essai.