Modification réglementaire pour encadrer la réduction de logements à Villeray–Saint-Michel–Parc-Extension

Courtoisie de la Ville de Montréal

Lors de la séance mensuelle d’octobre, le conseil de l’arrondissement de Villeray–Saint-Michel–Parc-Extension a procédé à l’adoption finale d’un projet de modification réglementaire sur les usages conditionnels afin d’encadrer la réglementation sur la réduction du nombre de logements en secteur résidentiel.

Cette dernière adoption vient clore un processus de révision réglementaire amorcé précédemment avec la révision du règlement sur le zonage. La modification de ces deux règlements aura pour effet de restreindre les projets immobiliers impliquant une réduction du nombre de logements dans un bâtiment. L’objectif est de préserver le parc de logements locatifs dans un contexte de pénurie pour les locataires.

«  Les changements que nous adoptons aujourd’hui signifient qu’à l’avenir, pour pouvoir fusionner des logements dans un même bâtiment, il faudra passer par l’usage conditionnel plutôt que d’obtenir une approbation automatique. Cette approche permet un équilibre : on prend en compte les besoins des propriétaires occupants mais aussi ceux des locataires en protégeant notre parc locatif dans un contexte urbain dense où la quantité de logements disponibles est en deçà de la demande. En parallèle, on multiplie aussi les partenariats avec des organismes locaux pour que se concrétisent des projets de logement social et abordable », a expliqué M. Sylvain Ouellet, maire suppléant de l’arrondissement de Villeray–Saint-Michel–Parc-Extension et conseiller de la Ville du district de François-Perrault.

Les membres du conseil avaient procédé, à la séance de septembre, à l’adoption finale d’un projet de règlement modifiant le Règlement sur le zonage de l’Arrondissement. La modification du règlement de zonage a eu comme effet de décréter l’interdiction de réduire le nombre de logements dans tout bâtiment, et ce, sur l’ensemble du territoire de l’arrondissement, pour préserver le parc de logements locatifs dans un contexte de pénurie pour les locataires.

L’adoption, le 1er octobre, d’une modification du Règlement sur les usages conditionnels de l’Arrondissement vient permettre d’autoriser, sous certaines conditions et en fonction de certains critères, la réduction d’un seul logement du nombre de logements d’un bâtiment s’il est situé en zone résidentielle. Cette modification permettra donc d’accepter certains projets de fusion de logements, selon des critères d’évaluation précis. Toute demande recevable sera soumise au comité consultatif d’urbanisme qui formulera une recommandation, ainsi qu’au conseil d’arrondissement qui devra accepter ou refuser la demande en fonction de ces critères.

Pour l’ensemble des modifications réglementaires, tel que requis par la Loi sur l’aménagement et l’urbanisme, des consultations écrites et des assemblées publiques de consultation ont eu lieu au courant des derniers mois.