Montréal cible le secteur MIL Montréal pour y implanter un projet d’habitations modulaires avec accompagnement 

Courtoisie de la Ville de Montréal

 La Ville de Montréal a pressenti le secteur du MIL Montréal comme troisième site d’implantation de son projet d’habitations modulaires avec accompagnement.

Cet endroit a été ciblé pour offrir un toit transitoire sécuritaire à 30 personnes vulnérables ayant une situation sociale stable et qui sont en attente d’un hébergement permanent. Il s’agit là d’une solution rapide, concrète et humaine dans le contexte actuel de la crise du logement.   

Les travaux d’aménagement du terrain pourraient commencer vers la fin de cette année afin d’accueillir les premières personnes occupantes en 2026. Ces personnes seront logées dans des bâtiments conçus en réutilisant les structures des bureaux de chantier utilisées par Hydro-Québec pour le projet de construction de la centrale hydroélectrique La Romaine dans le grand nord du Québec. Ces bâtiments seront réaménagés en tenant compte des besoins des personnes à héberger. Tel qu’annoncé en janvier dernier, ces bâtiments seront aussi utilisés pour déployer des projets d’habitations modulaires avec accompagnement au 50-150, rue de Louvain Ouest, dans l’arrondissement d’Ahuntsic-Cartierville, ainsi que sur une portion du site de l’ancien Hippodrome dans l’arrondissement de Côte-des-Neiges–Notre-Dame-de-Grâce.   

Accompagnées par des organismes communautaires qui seront identifiés prochainement par Santé Québec, les personnes hébergées pourront bénéficier du soutien d’intervenantes et d’intervenants psychosociaux qui veilleront à faciliter le partage cordial de l’espace public. Plus spécifiquement, les services suivants seront offerts au sein des unités modulaires : 

  • Des services alimentaires ; 
  • Un accompagnement psychosocial et un soutien administratif; 
  • Un accompagnement dans les démarches pour accéder à un domicile permanent. 

La Ville réitère qu’une attention particulière sera portée à la propreté des lieux où les habitations modulaires seront implantées. Les résidentes et résidents du secteur recevront des informations sur ce projet au cours des prochains jours afin d’assurer une implantation harmonieuse de ces habitations dans la communauté.  

Notons que la réalisation des habitations modulaires avec accompagnement est rendue possible grâce à la participation financière du gouvernement du Québec. 
 

« Nous franchissons une nouvelle étape dans le déploiement de notre projet d’habitations modulaires avec accompagnement. Ce nouvel emplacement étendra l’aide offerte à des personnes dans le besoin qui sont en attente d’un logement pour sortir de la rue. Il demeure urgent d’accélérer la création de logement sociaux, mais dans l’intervalle, les unités modulaires représentent une solution immédiate à un besoin criant. » 

Valérie Plante, mairesse de Montréal 

« Le secteur MIL Montréal est un site de choix puisque la Ville dispose de peu d’emplacements qui comportent toutes les dimensions logistiques nécessaires à l’accueil de ce genre d’installations. Cet endroit permettra de créer des espaces de vie sécuritaires qui respectent la dignité humaine. À travers cette initiative, ce sont plusieurs leviers d’activités qui seront proposés aux résidentes et résidents pour les mobiliser dans leur démarche de réinsertion en logement. » 

Robert Beaudry, responsable de l’itinérance au comité exécutif de la Ville de Montréal  
 
« Le projet d’habitations modulaires avec accompagnement, déployé à Montréal et dans d’autres villes du Québec, incarne une approche innovante et humaine pour répondre aux besoins actuels. Il s’ajoute concrètement aux efforts que nous déployons pour offrir des solutions variées et durables pour ceux qui en ont le plus besoin. Grâce à l’agilité de cette formule, nous pouvons répondre rapidement aux situation urgentes tout en préparant l’intégration à long terme en logement permanent. Le gouvernement est fier d’appuyer ce projet porteur. » 

France-Élaine Duranceau, ministre responsable de l’Habitation 

 
« L’Université de Montréal a démontré un intérêt à participer au développement de ce projet, dans son implantation au MIL Montréal comme à Namur. Le partenariat reste à définir et nous nous entendrons prochainement sur notre possible contribution. Une chose est certaine, ce type d’initiative rejoint la vision de l’université citoyenne que nous mettons en place ces dernières années. C’est pour nous une façon de servir le bien commun en mobilisant sur le terrain nos équipes de recherche ainsi que notre communauté étudiante, dans des démarches conjointes aux retombées positives sur la qualité de vie des populations montréalaises. »  

Valérie Amiraux, vice-rectrice au communautaire, à l’international et aux Premiers peuples.