Montréal est fière de s’associer à Transition en Commun, une alliance entre la Ville, la population et des organisations de la société civile. La démarche de co-construction de ce partenariat vise à mettre en œuvre une vision ambitieuse de la transition socio-écologique qui soit ancrée dans les quartiers. La première rencontre officielle du comité d’orientation, co-présidé par Dominique Ollivier, présidente du comité exécutif de la Ville de Montréal, Marie-Andrée Mauger, responsable de la transition écologique et de l’environnement au comité exécutif, et Bertrand Fouss, co-fondateur de Solon Collectif.s, a eu lieu aujourd’hui, à l’hôtel de ville de Montréal.
Transition en Commun émerge d’une forte mobilisation de la société civile. Cette alliance vient directement soutenir les objectifs de la Ville dans le cadre du Plan climat 2020-2030 visant à assurer l’adaptation du territoire aux changements climatiques et la carboneutralité en 2050. Ce partenariat vient également répondre à un important objectif pour la mobilisation dans le cadre de la prochaine COP 15, qui se déroulera en décembre à Montréal. Cette initiative citoyenne émane, notamment, du groupe de travail Projets citoyens du Partenariat Climat Montréal, soutenu par la Ville de Montréal, pour mobiliser les acteurs clés de la société civile dans l’atteinte des objectifs de son Plan climat 2020-2030.
La démarche s’est progressivement imposée comme solution complémentaire essentielle pour catalyser les forces citoyennes présentes et augmenter leur impact. À partir de la vision commune élaborée dans le cadre de la première rencontre officielle du comité d’orientation, elle s’appliquera à définir et à déployer un plan d’action commun pour transformer les milieux de vie des quartiers montréalais.
« L’urgence climatique constitue un des plus grands défis de notre société. Elle représente aussi une occasion de revoir notre façon d’habiter et de bâtir notre ville pour la rendre plus résiliente, inclusive, prospère et conviviale. La participation de la Ville de Montréal à Transition en Commun témoigne de notre volonté d’examiner et, au besoin, de transformer nos pratiques, afin de maximiser l’impact de la participation citoyenne sur la transition écologique. Je suis fière de cette démarche d’avant-garde, qui rassemble les citoyennes et les citoyens dans la lutte contre les changements climatiques et le déploiement de solutions. Émergeant du Partenariat Climat Montréal, elle s’inscrit également dans les objectifs de la COP 15, qui se tiendra à Montréal en décembre et qui vise notamment la participation des communautés locales dans la sauvegarde de la biodiversité et la transition socio-écologique », a déclaré la mairesse de Montréal, Valérie Plante.
« La transition écologique est au cœur de chaque geste que nous posons à la Ville de Montréal. Toutefois, pour que cette priorité se transforme en un véritable projet de société, une participation beaucoup plus importante, diversifiée et efficace des citoyennes et des citoyens ainsi que des organismes de la métropole est nécessaire, et ce, à l’échelle des quartiers. Ce projet d’innovation sociale créera du capital social entre les citoyennes, les citoyens et la société civile en augmentant l’autonomie des communautés locales et en multipliant les occasions de mise en relation et en accélérant la mise à l’échelle des solutions », a expliqué Marie-Andrée Mauger, responsable de l’environnement et de la transition écologique au comité exécutif de la Ville de Montréal.
« Pour atteindre nos objectifs de transition socio-écologique, nous devons en faire un projet de société. Pour cela, nous avons besoin de construire des alliances et de revoir nos façons de faire, ici à Montréal. C’est cela que propose Transition en Commun : travailler ensemble, que ce soit les groupes citoyens, le communautaire, la culture, la recherche, la santé publique ou encore l’économie sociale, dans tous les quartiers, pour construire avec leurs résidentes et leurs résidents des nouveaux récits et des solutions ambitieuses et mobilisatrices. L’engagement de la Ville dans cette démarche, au plus haut niveau, nous permet de consolider nos ambitions et d’envisager une série de nouvelles avenues », a ajouté Bertrand Fouss, co-président du comité d’orientation et co-fondateur de Solon Collectif.s.
« Les partenaires de Transition en Commun sont mobilisés autour d’une même vision, celle d’une transition socio-écologique qui tient compte des inégalités sociales. En travaillant à l’échelle des quartiers, TeC veut s’assurer que les actions en faveur de l’environnement sont cohérentes avec les besoins et les réalités des différentes populations, en particulier les plus vulnérables. La démarche pourra s’appuyer sur des structures de concertation et d’action collective bien enracinées dans leur milieu, soit les Tables de quartier. Bâtir ensemble une ville à la fois plus écologique et plus inclusive est un défi qui nécessite un réel engagement de nos institutions et une collaboration exemplaire avec les communautés », a précisé Joakim Lemieux, responsable de la vie associative à la CMTQ.
« Depuis sa création, le Partenariat Climat Montréal (PCM) reconnaît le rôle essentiel et distinctif des citoyennes et des citoyens ainsi que du tissu social et communautaire montréalais pour faire face aux défis climatiques que nous vivons déjà, et qui s’accentueront dans les prochaines années. Je me réjouis que le leadership et la concertation des organisations et des regroupements citoyens impliqués dans le PCM aient mené à un véhicule de mobilisation aussi solide et fédérateur que Transition en Commun, qui s’ancre dans les quartiers montréalais. Cette démarche sera tout à fait complémentaire avec les autres activités de mobilisation du Partenariat Climat Montréal, qui visent plus particulièrement les milieux économiques, institutionnels et philanthropiques. La force du collectif, nous y croyons, nous le vivons, et nous aurons plaisir à soutenir et à contribuer à Transition en Commun pour atteindre collectivement les cibles climatiques de la Ville de Montréal », a affirmé Mélanie Le Berre, directrice générale du Partenariat Climat Montréal.
« Nous vivons de multiples crises contemporaines – la pandémie de la COVID-19, le réchauffement climatique, la pénurie de logements, l’itinérance, l’épidémie de surdoses, l’isolement social – qui s’ajoutent à des injustices et des iniquités historiques. La transition socio-écologique implique de transformer nos façons de travailler ensemble, de nous engager avec une diversité de connaissances et d’expertises et de développer des visions de l’avenir rassembleuses et génératrices de santé et de bien-être pour l’ensemble de la population », a conclu Dre Mylène Drouin, directrice régionale de santé publique pour la région de Montréal.