Déterminé à se donner les moyens de ses ambitions pour faire de Montréal une ville plus verte, le comité exécutif de la Ville de Montréal a autorisé aujourd’hui le dépôt d’un règlement d’emprunt de 76 M$ pour financer la réalisation du Plan de la forêt urbaine (PFU).
À la suite de son adoption au conseil municipal, le cas échéant, ce règlement d’emprunt permettra d’obtenir les crédits nécessaires à la réalisation des travaux prévus dans le Plan de la forêt urbaine (PFU) pour la période de 2023 à 2025. Ces sommes serviront principalement à intensifier les plantations d’arbres et d’arbustes dans les arrondissements et à protéger le couvert forestier grâce au traitement des frênes. Ces actions sont essentielles afin d’atteindre le nouvel objectif de faire passer l’indice de canopée à 26 %, un défi particulièrement important dans un contexte de lutte contre l’agrile du frêne dans la métropole.
Notons qu’en plus des arbres plantés annuellement par les arrondissements dans le cadre de leurs activités régulières, la Ville de Montréal prévoit la plantation supplémentaire d’arbres sur le territoire de la Ville de Montréal, tant sur le domaine public que privé. Par ailleurs, plusieurs milieux boisés feront l’objet d’interventions préventives et curatives plus importantes afin d’assurer le maintien de l’intégrité écologique de l’environnement forestier et de la biodiversité qui y est associée et de lutter contre les îlots de chaleur.
« C’est essentiel de déployer les moyens nécessaires pour assurer un avenir plus vert aux Montréalaises et aux Montréalais. Le Plan de la forêt urbaine, qui s’échelonne sur un horizon de trois ans, va contribuer concrètement à la diminution des vulnérabilités climatiques et des îlots de chaleur et, ultimement, à l’atteinte de nos cibles du Plan climat 2020-2030. On pourra donc accélérer la cadence du verdissement en intensifiant les plantations d’arbres sur tout le territoire de la Ville de Montréal. Ces investissements vont également nous permettre de bonifier nos infrastructures vertes pour améliorer la qualité de l’air et favoriser le captage des eaux de pluie, ce qui permettra d’améliorer la qualité de vie de la population en ce contexte d’urgence climatique », a déclaré Caroline Bourgeois, vice-présidente du comité exécutif et responsable des grands parcs, des sports et loisirs, notamment.
Le règlement permettra plus particulièrement de réaliser les activités suivantes :
- la planification, la préparation du terrain et la plantation de végétaux sur le territoire public;
- la production de plants en pépinière et l’achat de plants en pépinière privée;
- l’achat de fournitures arboricoles et horticoles requises notamment pour l’entretien et la protection des végétaux;
- les contributions relatives aux plantations effectuées par un ou des OBNL sur le territoire privé;
- les interventions dans la lutte contre l’agrile du frêne, autres ravageurs et maladies arboricoles sur le territoire public et privé (incluant le traitement et le remplacement des frênes);
- l’abattage d’arbres morts, dépérissants, infestés ou présentant un danger potentiel;
- les subventions octroyées aux propriétaires en considération des travaux de remplacement de frênes situés sur des propriétés privées;
- les activités de maintien de l’intégrité écologique des boisés, incluant les travaux de contrôle des espèces végétales exotiques envahissantes;
- les activités d’entretien et de suivi des plantations;
- le contrôle de la qualité ainsi que les travaux de surveillance et de sensibilisation.
« La préservation et l’accroissement de la biodiversité, qui passent notamment par la plantation d’arbres, sont des enjeux considérés comme primordiaux pour Montréal. En investissant massivement aujourd’hui, l’administration démontre une fois encore son engagement à faire de Montréal une ville plus verte, plus résiliente et plus agréable à vivre pour toutes ses résidentes et tous ses résidents. Nous sommes fiers de participer à ce grand projet et heureux de cette collaboration unique qui permet de soutenir la mobilisation des partenaires autour du verdissement, pour le bien-être de toute la communauté », a déclaré Malin Anagrius, directrice générale de la Soverdi et représentante de l’Alliance forêt urbaine.
Une ventilation des montants prévus ainsi qu’une description détaillée des dépenses projetées sont présentées à l’annexe A du règlement. Une résolution recommandant l’adoption du règlement d’emprunt sera présentée au prochain conseil municipal.