La mairesse d’arrondissement, Giuliana Fumagalli, et les membres du conseil dont la conseillère Mary Deros ainsi que les conseillers Josué Corvil et Sylvain Ouellet, ont tenu à souligner la fin de l’installation de l’œuvre d’art au parc du Centenaire-de-Parc-Extension, situé au coin de la rue Saint-Roch et de l’avenue Stuart, lors d’une séance photo en compagnie de Geneviève Matteau du Bureau d’art public de Montréal, de l’artiste Karine Payette ainsi que de Mary McCutcheon, présidente de la Société d’histoire de Parc-Extension.
« L’œuvre de Karine Payette participe au dynamisme du parc et invite les gens à prendre un temps d’arrêt de jour comme de soir dans cet îlot de fraîcheur. L’aménagement et le nom du parc rappellent le centenaire du quartier célébré en 2010. Ce projet constitue également une amélioration de la qualité de l’offre en espace vert pour les résidentes et résidents du quartier », a souligné madame Fumagalli, mairesse de l’arrondissement de Villeray–Saint-Michel–Parc-Extension.
« Terre en vue résulte d’une première commande d’art public pour la Collection municipale adressée d’abord aux jeunes visiteurs. En plus d’interpeller la curiosité des enfants, l’œuvre, composée d’un panda et d’un ours polaire, les invite à se questionner sur le sort des espèces et, par extension, des écosystèmes. Puisque Terre en vue a été conçue spécifiquement pour le parc du Centenaire-de-Parc-Extension, l’artiste Karine Payette a voulu rendre aussi hommage aux personnes immigrantes qui ont façonné l’identité de ce quartier », a souligné Mme Magda Popeanu, responsable de la culture au comité exécutif de la Ville de Montréal.
Oeuvre d’art intitulée : Terre en vue
L’œuvre met en scène de façon ludique un ours polaire qui se tient à la proue d’un bateau et un panda grimpé sur son dos, accompagnés de dauphins qui suivent le bateau qui tangue. Les enfants sont invités à prendre la barre et à plonger dans un monde imaginaire. Le bateau fait référence au déplacement des communautés et son inclinaison, à l’instabilité et à la perte de repères que peuvent vivre les personnes immigrantes lors de leur migration. La scène traduit le besoin d’adaptation constant des êtres vivants avec leur milieu, et met en lumière l’importance de la conservation des espèces et la fragilité des écosystèmes.
Microbibliothèques Un livre à la mer
Le projet des microbibliothèques Un livre à la mer de l’artiste font écho à l’aménagement — les livres comme bouées de sauvetage, comme outils de survie. Elles rendent visible l’urgence de prendre et de donner à lire.
Cette œuvre d’art public est financée via l’Entente 2018-2021 sur le développement culturel de Montréal, en collaboration avec le Bureau d’art public du Service de la culture de la Ville de Montréal.
Ces interventions viennent compléter le projet d’aménagement du parc du Centenaire-de-Parc-Extension à l’automne 2019 pour un montant total de 828 700 $.
Rappelons que le terrain vacant a été complètement aménagé et repensé comme un jardin, où la végétation variée prend une grande place. Un banc-muret vient ceinturer l’œuvre d’art. Trois hauts écrans faits de treillis métallique sont couverts par des plantes grimpantes, de l’éclairage, des insertions colorées et des photos historiques du Centenaire de Parc-Extension, fournies par la Société d’histoire de Parc-Extension, servant entre autres d’arrière-plan à l’œuvre d’art. Des sentiers de pierre stabilisée perméables sont aménagés pour assurer une circulation fluide et accessible à toutes et à tous. L’éclairage est assuré par des bollards lumineux et des projecteurs directionnels illuminent la zone de l’œuvre d’art.
Enfin, trois chaises longues sont installées dans une petite zone de lecture alors que quatre tables à pique-nique forment une zone à pique-nique à l’autre bout du parc. Une fontaine à boire a été ajoutée le long du sentier.