Pascal Paradis accuse la CAQ de vendre la main-d’œuvre québécoise à bas prix pour attirer Northvolt

Courtoisie Assemblée nationale du Québec

Le député de Jean-Talon et porte-parole du Parti Québécois en matière d’Énergie, Pascal Paradis, accuse la CAQ de « vendre les Québécois comme de la main-d’œuvre bon marché » pour attirer la multinationale Northvolt au Québec. Il a exprimé son indignation après avoir découvert une présentation gouvernementale, rendue publique grâce à une demande d’accès à l’information, qui met en avant les salaires inférieurs des Québécois comme un argument clé pour inciter l’entreprise à s’établir dans la province.

Contrairement aux déclarations répétées du premier ministre et de la ministre de l’Économie, de l’Innovation et de l’Énergie, qui affirmaient vouloir créer des « jobs payantes », le document présente les salaires québécois comme étant les plus bas parmi plusieurs juridictions comparées, ce qui soulève des interrogations quant aux réelles intentions du gouvernement.

« Ce que le gouvernement caquiste appelle des « emplois payants » dans ses communications est en réalité une stratégie de vente de la main-d’œuvre bon marché aux multinationales », a dénoncé Pascal Paradis. Selon le député, le gouvernement utilise les bas salaires québécois comme un « avantage compétitif » en affichant des coûts de main-d’œuvre inférieurs de 14 % en moyenne et un avantage de 30 % sur les salaires par rapport à d’autres régions.

Lors de la période de questions à l’Assemblée nationale, Pascal Paradis a confronté le premier ministre avec ces informations. Ce dernier a esquivé la question sans fournir de réponses claires. Il est possible de consulter cet échange en cliquant ici.

Le Parti Québécois, par la voix de Pascal Paradis, s’engage à continuer de mettre en lumière les contradictions du gouvernement caquiste. Le document incriminé, obtenu grâce à une demande d’accès à l’information déposée par Radio-Canada, est disponible ici.