Tenue du Forum montréalais pour la lutte contre la violence armée : s’unir pour la jeunesse

Courtoisie

La mairesse de Montréal, Valérie Plante, et le directeur du Service de police de la Ville de Montréal (SPVM), Sylvain Caron, confirment la tenue du Forum montréalais pour la lutte contre la violence armée.

Une première journée de travaux avec les partenaires communautaires et institutionnels se tiendra en mode virtuel le 24 février. La deuxième journée de travaux se tiendra le 31 mars, en  présentiel cette fois, compte tenu de l’assouplissement des mesures sanitaires.

La matinée du 24 février sera faite de conférences. L’après-midi consistera en un volet de travail collaboratif avec de nombreux partenaires du milieu communautaire dont les résultats alimenteront la deuxième journée de travaux, qui réunira les partenaires institutionnels stratégiques des milieux concernés en vue de convenir d’engagements communs. Le Forum sera également l’occasion de présenter les résultats de l’événement Montréal sécuritaire pour les jeunes : Dialogue sur l’intervention en prévention de la violence, organisé par le Service de la diversité et de l’inclusion sociale de la Ville de Montréal en décembre dernier.

« Le Forum montréalais pour la lutte contre la violence armée sera une occasion importante de réunir l’ensemble de nos partenaires pour développer un modèle montréalais pour lutter contre la violence, tout en plaçant les jeunes au cœur de nos réflexions et de nos décisions. Lutter contre la violence armée nécessite une action concertée de tous les acteurs et sur tous les fronts. Il s’agit d’une responsabilité collective et nous devons toutes et tous prendre des engagements forts et concrets afin de maintenir le caractère sécuritaire de la métropole », a déclaré la mairesse de Montréal, Valérie Plante.

« Il s’agit d’une occasion unique de faire preuve de créativité, tous ensemble, afin de trouver des solutions concrètes aux problématiques de criminalité émergentes. Il devient urgent de lutter contre cette culture de banalisation de la violence chez les jeunes. Pour s’attaquer à une problématique aussi complexe, cela nécessite une approche globale et concertée en mettant les expertises de chacun à profit et en tenant compte de notre responsabilité partagée », a renchéri Vincent Richer, directeur adjoint à la Direction des services corporatifs du SPVM.

Le  Forum montréalais pour la lutte contre la violence armée : s’unir pour la jeunesse vise à trouver des solutions porteuses et à mettre en œuvre des actions  concrètes pour lutter contre la violence armée qui sévit sur l’ensemble du territoire montréalais.

Les objectifs poursuivis sont les suivants :

1.      Favoriser la communication entre les partenaires institutionnels et communautaires qui travaillent auprès de la jeunesse montréalaise;

2.      Identifier des leviers de collaboration et trouver des solutions concrètes en tenant compte de la mission et de l’expertise de chacun;

3.      Développer un modèle montréalais concerté qui mobilise l’ensemble des intervenantes et des intervenants.

Placer les jeunes au coeur de la démarche

La Ville de Montréal estime qu’il est primordial de donner la parole et d’impliquer les jeunes Montréalaises et Montréalais dans la recherche de solutions adaptées et innovantes pour lutter contre la violence. Ainsi, au cours de la semaine du 14 mars, le Service de la diversité et de l’inclusion sociale de la Ville tiendra une rencontre d’échange avec des groupes de jeunes mobilisés autour de la lutte contre la violence. Des représentant-es de ces jeunes seront ensuite invité-es à participer à la deuxième journée du Forum montréalais pour la lutte contre la violence armée afin de nourrir les réflexions et les décisions. Afin de favoriser la participation du plus grand nombre, les jeunes, les parents et intervenants qui souhaitent partager leurs propositions et idées peuvent écrire à l’adresse suivante : pourlajeunesse@montreal.ca

Enfin, rappelons que la Ville de Montréal a doublé son budget dédié à la prévention de la violence auprès des jeunes et la sécurité urbaine, le faisant passer à 5 M$ par année dès 2022.