Dans les premières heures de jeudi matin, la Ville de Montréal a procédé au démantèlement du campement installé par des manifestants pro-palestiniens au square Victoria, un lieu emblématique situé en plein centre-ville.
À leur arrivée, les policiers du SPVM ont rapidement sécurisé la zone. Une quinzaine de personnes étaient présentes lorsque les agents se sont présentés avec des cols bleus sur les lieux vers 5h. Une opération qui s’est bien déroulée les manifestant ont plutôt collaboré d’ou le bilan d’aucune arresation ni blessé.
La mairesse Valérie Plante a souligné la complexité de la situation et la nécessité d’une action réfléchie, justifiant ainsi le délai avant l’intervention des autorités.
En conférence de presse, Valérie Plante a fermement défendu la décision de procéder au démantèlement, affirmant qu’il s’agissait d’une question de sécurité publique. Elle a également critiqué les interventions sur les réseaux sociaux des ministres François Bonnardel et Pascale Déry, qui avaient exprimé leurs préoccupations sans communiquer directement avec la ville.
Elle a également rappelé que le ministre de la Sécurité publique avait récemment coupé le financement du programme des policiers communautaires, crucial pour former des agents capables de gérer ce type de situation.
Dans un message publié sur la plateforme X, Mme Plante a précisé que le démantèlement était « une décision de sécurité publique qui n’a pas été prise à la légère ».
Valérie Plante a réitéré son engagement à respecter le droit fondamental de manifester pour une cause, mais a insisté sur le fait que ce droit ne devait pas compromettre la sécurité publique.
Elle a également évoqué les enjeux de sécurité que représentait le campement, tant pour les manifestants que pour les personnes vivant et travaillant à proximité. La mairesse a rappelé que cette occupation enfreignait un règlement municipal et qu’il était impératif de restaurer l’ordre.