Procès du Métropolis : la Sûreté du Québec prend acte de la décision rendue

La Sûreté du Québec prend acte jugement rendu le 30 novembre dernier par le juge Bélanger dans le cadre du recours civil intenté contre elle à l’occasion des événements survenus le 4 septembre 2012 au Métropolis.

« La Sûreté du Québec réitère sa volonté d’améliorer continuellement ses pratiques et de travailler de concert avec ses multiples partenaires, afin de protéger les citoyens et citoyennes du Québec, les élus et, ultimement, protéger un fondement de notre démocratie. À cet égard, à la suite des événements survenus, elle avait déjà ajusté ses façons de faire dans l’objectif avoué de s’améliorer et de mieux faire en prévision d’opérations ultérieures. » a assuré l’inspecteur-chef Patrice Cardinal, directeur des communications et des relations internationales à la Sûreté du Québec.

Des améliorations apportées aux opérations spéciales de protection des élus

Parmi les ajustements apportés à ses pratiques, soulignons que la Sûreté du Québec a travaillé à assurer un meilleur arrimage avec ses partenaires internes et externes pour la planification et la sécurisation des sites. Elle a ajusté ses procédés en matière de sécurisation de site, d’élaboration des plans de sécurité, des formations et de l’évolution du renseignement.

Cet arrimage s’inscrit également dans la mise en place d’un centre de contrôle où tous les partenaires internes et externes sont présents dans le cadre d’une opération spéciale tout au long de la campagne électorale.  

« Il est à noter que tous ces moyens ont déjà été déployés lors de précédentes campagnes et que les élections de 2014, de 2018 et de 2022 se sont déroulées sans incident.», a rappelé l’inspecteur-chef Patrice Cardinal.

La Sûreté du Québec tient finalement à souligner que les conclusions rendues dans le jugement ne remettaient nullement en question l’intégrité, la bonne foi et la bienveillance des policiers présents dans l’exercice de leurs fonctions ce soir-là et qu’elle témoigne toute sa confiance envers ses membres.

Considérant les délais d’appel possibles des différentes instances, la Sûreté du Québec n’émettra aucun autre commentaire sur ce dossier.